L’Algérie n’est plus affiliée à la Fédération internationale de boxe (IBA) qu’elle ne reconnaît plus depuis octobre 2024. Malgré cela, l’IBA a informé qu’elle ne permettait pas à Imane Khelif de participer au Mondiaux 2025. Le fait est que la boxeuse ne comptait même pas prendre part à cette compétition. Mais l’instance mondiale (en voie de disparition) ne s’est pas arrêtée là. Ladite structure conteste la médaille d’or de l’Algérienne aux Jeux Olympiques Paris 2024 chez les welters. Et ce avec une plainte déposée contre le Comité international olympique (CIO) qui avait rétabli Khelif dans ses droits.
La défense du CIO était que Khelif est “née femme, enregistrée comme femme, vit sa vie en tant que femme, boxe en tant que femme”. C’étaient les propos de Mark Adams, porte parole du l’instance olympique, qui affirmait fermement que “ce n’est pas un cas transgenre”.
IBA – Khelif : Acharnement continu
Malgré cela, l’IBA martèle sans cesse que Khelif avait des problèmes d’établissement du genre. Ceci en se reposant sur des analyses hormonales. Cependant, ce motif ne suffisait pas aux yeux du CIO qui a affirmé qu’“il y a beaucoup de femmes avec des taux plus élevés de testostérone que des hommes.” Après avoir ruiné le rêve de la pugiliste Dz pour devenir championne du Monde 2023 à New Delhi (Inde) en l’arrêtant au stade des demi-finales, l’IBA veut désormais la déchoir de sa couronne olympique pour laquelle elle n’a aucune marge de manœuvre.
Par ailleurs, il est utile de relever que Khelif n’est pas seule dans cette histoire puisque même la Taïwanaise Lin Yu-ting, détentrice du titre aux JO Paris 2024 chez les -57 kg, se retrouve dans la même tourmente. Pour clore, on précisera que Khelif ne comptait absolument pas prendre part aux Mondiaux 2025 puisqu’elle est désormais affiliée au World Boxing avec l’Algérie. Elle participera d’ailleurs en septembre prochain à Liverpool aux premiers championnats du Monde de la nouvelle confédération mondiale. Son objectif majeur reste les Olympiades 2028 à Los Angeles pour lesquelles les pays qui sont encore engagés avec l’IBA seront exclus. Après, on peut s’attendre à une immixtion des autorités américaines. En effet, Donald Trump dit vouloir mener une lutte sans merci contre les transgenres dans le sport. L’étiquette que l’IBA continue de coller à Khelif risque de la perturber dans sa quête des sommets de l’Olympe.
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