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CAN 2023/Algérie-Angola (1-1) : Mahrez, le capitaine a beau donner…

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Les critiques sont sévères même si elles sont, dans une certaine mesure, explicables. Riyad Mahrez n’a pas pesé lundi soir lors du nul (1-1) concédé par l’Algérie face à l’Angola en entame de la CAN-2023. Et le capitaine des Verts en a pris pour son grade. Parfois un peu trop compte tenu de certaines circonstances techniques qui lui étaient défavorables.

Les Dz attendent beaucoup plus de lui. C’est légitime. Mahrez est la tête de gondole de la sélection. Il porte le brassard et il a, intrinsèquement, tout pour être un “game changer”. D’où le fait que Djamel Belmadi l’ait laissé terminer le match même si tout pouvait prêter à le rappeler sur le banc.

A gauche, ça aspirait fort

En effet, Mohamed Aboutrika, consultant sur BeIN Sports, a estimé « incompréhensible de faire jouer Mahrez 90 minutes » non sans penser, comme bon nombre d’Algériens, qu’« il n’a strictement rien montré pour le laisser sur le terrain ». Et l’un des meilleurs joueurs de tous les temps en Égypte a relevé que Mahrez « n’a fait aucun sprint durant tout le match. Ounas aurait dû le remplacer » car « l’intérêt de la sélection passe avant toute autre considération ». 

Tout cela, est audible. Mais il y a tout de mêmes des éléments d’ordre tactique à la décharge de Riyad. En effet, le jeu des Verts était sensiblement aspiré par le côté gauche où se trouvaient Youcef Belaïli, Ismaël Bennacer et Rayan Aït-Nouri. L’activité et la productivité dans cette partie de terrain étaient telles que l’EN n’a strictement pas pensé à solliciter Mahrez à droite ni exploiter les bons appels de Farès Chaïbi souvent demandeur dans les bons espaces mais jamais servi.

Un CV à respecter et à… assumer

De plus, Youcef Atal s’est éteint physiquement en seconde période. Le moment où les Fennecs étaient sous la contrainte de jouer sur le flanc droit après que les Angolais ont fermé le circuit gauche. A partir de là, Mahrez ne pouvait pas trop dédoubler avec son latéral qui ne se proposait pas n’ayant pas assez de jus pour multiplier les courses et prendre la défense dans le dos. A chaque fois qu’il recevait le ballon, l’ancien sociétaire de Manchester City voyait deux gardes du corps venir sur lui: un pour l’attaquer et un autre pour fermer le côté ouvert. Et cela reste à la décharge de Mahrez dans l’obligation de jouer vers l’arrière.

Par ailleurs, il faudra aussi souligner que la critique est permise… en considération de certains aspects. Le bilan de Mahrez en sélection impose plus de mesure et d’indulgence. Cela ne veut pas dire qu’il est intouchable mais on parle tout de même du meilleur buteur de l’Algérie à la CAN à égalité avec Lakhdar Belloumi (6 unités), du 3e meilleur scorer de tous les temps (31 réalisations) avec El-khadra et le meilleur passeur de l’histoire des Guerriers du Désert avec 32 offrandes. Il a beau donner pour la sélection mais fait face à un empressement fâcheux à montrer de l’ingratitude. On lui laissera le bénéfice du doute avec la certitude qu’il pourra briller lors des prochaine sorties.

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