Djamel Belmadi s’apprête à disputer sa 3e CAN en tant que sélectionneur de l’Algérie après celles de 2019 et 2021 dans lesquelles il a connu deux parcours paradoxaux. Lors de la CAN 2019 en Egypte, il a triomphé alors que l’édition d’après au Cameroun, il a été sorti sans gloire dès le premier tour avec les Verts. N’empêche, Belmadi était le premier coach à décrocher une CAN loin du pays pour l’Algérie après celle gagnée en 1990 à domicile. Pour la séquence 2023, qui se tiendra encore plus loin du pays, le coach des Fennecs se veut conquérant.
Le driver de l’EN voudra certainement prouver qu’il peut encore sublimer la sélection d’Algérie. Malgré les récents gros revers à la CAN-2021 et les éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, Belmadi a su garder son ambition immaculée. « Dans chaque tournoi il faudra avoir le maximum d’objectifs. Nous avons des ambitions. Nous allons gérer matchs après match, en avançant au fur et à mesure. En attendant, il y a la réalité du terrain », assure-t-il.
« Les choses sont faites pour changer »
Et on ne peut pas dire que le coefficient de difficultés soit bas pour la CAN-2023. Cette dernière se jouera en sub-Sahara. Là où les sélections de l’Afrique du Nord éprouvent toutes les peines à survivre dans la compétition. Le parcours de Riyad Mahrez en 2021 au Cameroun en atteste.
Est-ce que le passif dissuadera Belmadi d’envisager un triomphe en terre ivoirienne ? Absolument pas. « Certes nous n’avons jamais gagné une coupe d’Afrique en Afrique subsaharienne. Mais même en Egypte, on n’a jamais remporté une coupe d’Afrique en dehors de l’Algérie », admet Belmadi. Il ajoutera: « Pourquoi ne pas rééditer la performance de la CAN 2019. Les choses sont faites pour changer ». Le technicien Dz veut briser les codes. On le lui souhaite car il a déjà montré, par le passé, des capacités surprenante en décrochant la première CAN à 24 équipes et en dehors des frontières signant une consécration inédite.
