Malgré un calendrier footballistique mondiale chargé et inadapté, le Maroc, pays hôte de la CAN-2025, est déterminé à faire jouer le tournoi en été. Si Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF), n’a pas semblé trop optimiste, son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, conçoit cette idée. Détails.
En effet, le Congolais a été interrogé par le média SporTeam en marge de la finale de la CAN-2023 gagnée par la Côte d’Ivoire au détriment du Nigéria (2-1) dimanche dernier. La question portait sur l’organisation de la prochaine édition du tournoi africain prévu chez nos voisins.
Août, le chaud pari
Véron a indiqué que « la pression sera sur mon frère Faouzi (Lekjâa, NDLR) parce qu’on va chez lui. La barre est tellement haute et il faudra qu’il remette une couche. On se réjouit de se retrouver au Maroc. Un très beau pays qui a de très belles infrastructures. On va monter crescendo et montrer que la CAN est le troisième plus grand évènement après la Coupe du Monde et l’EURO ».
Et, bien évidemment, la question essentielle concernait la date du déroulement de la CAN-2025. A ce sujet, le SG de la structure confédérale était ferme en assurant presque : « ça sera en été » non sans lâcher que « l’été c’est juin, juillet et août ». Est-ce que l’option d’organiser la CAN-2025 en août est envisageable ? Cela tend vers l’affirmatif.
Les diffuseurs ne marcheront pas
En effet, il y aura la Coupe du Monde des clubs FIFA 2025 dans sa nouvelle formule. Ladite compétition se tiendra du 15 juin au 13 juillet de ladite année aux Etats-Unis. Cela pose clairement problème pour la CAN qui ne pourra pas être organisée au même moment. L’option d’août devient donc la plus plausible parce que les joueurs ne pourront pas jouer en juillet. En revanche, au mois d’août, les clubs auront débuté la nouvelle saison. Mais tout dépendra de la volonté de la FIFA de donner une dérogation exceptionnelle pour les joueurs des sélections CAF afin d’être libérés par leurs employeurs.
Après, au moins d’août, il y a une sérieuse contrainte qui se pose par rapport au climat. La chaleur est élevée au Maroc lors de cette période. Malgré cela, Véron pense que « La température ne sera pas vraiment un problème. Il fait 40 degrés la journée. On peut jouer la nuit non ? Il n’y a pas de soucis ». Un peu trop euphorique ? Probablement. Parce que si tous les matchs se jouent en nocturne, l’épreuve durera deux mois en plus d’une programmation qui n’arrangera pas les diffuseurs. Les pertes risquent d’être énormes pour la CAF.
