La Confédération africaine de football (CAF) s’apprête à rendre public les noms des pays hôtes des CAN 2025 et 2027 dans une semaine, alors que les deux dossiers de l’Algérie, dont la fédération de football est sans président depuis la fin du mois de juillet, semblent depuis fragilisés. On dit même que les dés sont d’ores et déjà pipés.
Reporté à plusieurs reprises, le temps de permettre à l’organisme indépendant chargé de mener un travail d’inspection dans les pays candidats pour l’organisation des éditions de 2025 et 2027, le choix des pays retenus sera communiqué le 27 septembre prochain à l’issue de la réunion du Comité Exécutif de la CAF, au Caire. L’attribution de l’organisation des éditions de la CAN 2025 et 2027 se fera sur la base du vote des 24 membres du Comité Exécutif de la CAF et l’annonce sera faite dès la fin des travaux par le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe. D’ailleurs, le processus d’accréditation des médias pour cette conférence a déjà débuté, tel qu’annoncé par l’instance confédérale dans un communiqué.
Quid des chances de l’Algérie ?
Il semblerait à la lumière des informations qui ont fuité que le Maroc, bien que frappé par un sinistre et malheureux tremblement de terre, demeure en lice pour accueillir l’édition de 2025 et aurait déjà forcé la décision des 24 EXCO de la CAF grâce à son très influent président, Fouzi Lekjaa. Ces fuites interviennent au moment où la FAF est sans président depuis des semaines, et donc concrètement sans personne pour défendre son dossier. Et comme pour ne rien arranger à la situation, une récente polémique sur l’état des pelouses algériennes a éclaté et risque fortement de plomber le dossier algérien pour l’organisation de la CAN 2025.
Reste l’édition de 2027. Alors que des voix déclaraient récemment que la CAF allait ménager le chou et la chèvre en accordant l’organisation de la CAN 2025 au Maroc et la CAN 2027 à l’Algérie, si l’on suit la logique d’attribution de l’organisation de la CAF, c’est le Sénégal ou un autre candidat de la zone ouest qui devrait remporter l’organisation. Certes les expériences de l’Algérie durant le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2022) et la CAN U17 2023 demeurent un atout majeur, mais comme il est de notoriété publique que le jeu des coulisses canalise à lui seul le pouvoir de décision au sein de l’instance panafricaine, l’affaire semble déjà pliée.
