À quelques minutes du coup d’envoi du quart de finale tant attendu entre l’Algérie et le Ghana (16h GMT, à Berkane), le sélectionneur des Vertes, Farid Benstiti, a levé le voile sur son onze de départ. Une composition équilibrée, bâtie autour d’un noyau défensif solide et d’un milieu de terrain expérimenté, qui témoigne des ambitions grandissantes de l’équipe algérienne dans cette CAN féminine 2024.
Pour cette rencontre cruciale, Benstiti aligne N’Gazi dans les cages, véritable mur infranchissable depuis le début du tournoi. Devant elle, on retrouve une ligne défensive bien rodée : Guellati, capitaine et leader charismatique, épaulée par Khezami, Bethi et Belkhiter, formant une arrière-garde compacte et disciplinée. L’Algérie est d’ailleurs l’une des rares équipes à n’avoir encaissé aucun but durant la phase de groupes, un atout majeur face à une attaque ghanéenne réputée.
Au milieu, Karchouni sera la métronome du jeu, accompagnée de Boussaha et Boutaleb, joueuses capables de casser les lignes par leur vista et leur volume de jeu. Dans un registre plus offensif, Belloumou et Ould Braham occuperont les ailes, prêtes à faire parler leur vitesse et leur percussion pour alimenter la pointe de l’attaque, occupée par la puissante Dafeur.
Avec une telle formation, Benstiti mise sur la continuité, la cohésion et surtout la rigueur défensive pour venir à bout du Ghana. Un adversaire historique et toujours aussi redoutable dans les derniers mètres. Les Black Queens, emmenées par des talents comme Boaduwaa ou Badu, ont cependant montré quelques failles défensives lors de leurs précédentes sorties, encaissant au moins un but par match.
L’Algérie a donc une carte historique à jouer : une qualification pour les demi-finales de la CAN féminine, une première dans son histoire. Cette génération dorée, portée par son professionnalisme et son engagement, semble armée pour écrire une nouvelle page du football féminin algérien. Rendez-vous dans moins d’une demi-heure pour le verdict. Le rêve est à portée de crampons.