Le CR Belouizdad dispute la Ligue des Champions CAF pour la 4e édition de suite (un record pour un club algérien). Le quadruple champion d’Algérie en titre se trouve dans une bonne posture pour rallier la phase de groupes. Et ce après son succès (1-3) ramené de Sierra Leone contre BO Rangers. Pour le match “retour” du 2e et dernier tour préliminaire, le club algérois devra recevoir à… Oran au stade Miloud Hadefi. Une situation qui irrite Mehdi Rabhi, le président du Conseil d’Administration SSPA/CRB.
Même si le Chabab est en ballotage très favorable avant le second acte de la Ligue des Champions CAF, le board condamne les contraintes logistiques auxquelles il fait face et qui pourraient le handicaper lors de la deuxième partie de la compétition. En effet, les Rouge et Blanc n’ont pas eu le stade Nelson Mandela (Baraki) ni le stade 5 juillet 1962 (Alger), qui sont en travaux, parmi les choix initiaux dont ils disposaient pour recevoir en LDC africaine.
“La situation nous fatigue”
Ainsi, la liste comptait le stade Mabrouki Salem (Rouiba), celui de Chahid Hamlaoui (Constantine) ou le 19-Mai 1956 (Annaba). L’avant-dernier est tombé de la liste parce qu’il sera à la disposition de l’équipe nationale. Il a été remplacé par l’enceinte de Miloud Hadefi d’Oran que le CRB a choisie.
“Ils sont où les stades. La situation nous fatigue vraiment. Même pour pouvoir avoir des séances d’entraînement sur du gazon naturel, on doit solliciter de nombreuses personnes et les en conjurer pour avoir l’accès. On a pour ambition d’aller loin en coupe d’Afrique. Mais on ne peut pas travailler comme ça”, a dénoncé Rabhi samedi après la victoire (1-0) de son équipe en réception du NC Magra au stade 20 août 1955 (Alger).
L’appel à Sadi
Le patron des gars de Laâquiba condamne le fait que “ceux qui les gèrent les stades construits par notre gouvernement sortent des décisions contraignantes. J’espère qu’ils nous faciliteront les choses à l’avenir. Pourquoi obliger nos supporteurs à se déplacer 400 km et rendre jusqu’à Oran. Cette ville nous est chère et fait partie de l’Algérie. Mais c’est trop. Il peut y a voir des accidents et c’est une pression de plus pour nous les dirigeants”.
Face à ces écueils, le successeur de Mohamed Benelhadj rappelle que “le CRB est un club algérien. Je ne sais pas pourquoi ils nous font endurer tout cela. Une grande capitale avec trois stades, mais aucun n’est exploitable!” avant de souhaiter que “le nouveau président de la FAF (Sadi) coordonne avec le patron de la LFP (Medouar) pour remédier à ça afin de pouvoir servir notre football et notre pays”. Par ailleurs, il est peut-être temps pour la direction de penser à construire un centre de formation qui puisse lui garantir des entrainements sur des pelouses naturelles et conformes à la surface sur laquelle ils sont appelés à évoluer dans les tournois continentaux ou régionaux.
