Censé être “L’AFFICHE” de cette fin de saison sans réels enjeux, sauf pour ceux qui luttent pour éviter le purgatoire, le match CSC-USMA a débouché sur un scénario apocalyptique. Encore heureux qu’au réveil, on ne déplore que des dégâts matériels.
C’est des scènes surréalistes qui ont fait le tour de la toile, lundi et reprise allègrement par la presse étrangère. Des centaines de supporters qui défoncent les barrières de sécurité du stade Chahid-Hamlaoui pour envahir le terrain. Des sièges arrachés. Des personnes passées à tabac. En sommes des dégâts matériels qui se chiffrent à coup de centaines de millions pour un taxe refait à neuf par l’État. Bien malheureux scénario dans un stade qui faisait, il y a peu, la fierté des Algériens durant les trois compétitions continentales qu’avait accueillies l’Algérie durant l’année 2023.
Alors que les images des scènes de violences qui ont émaillé le match CSC-USMA continuent de susciter une onde de choc partout dans le pays, les instances footballistiques se murent dans le silence. Pas un mot. Pas une phrase pour condamner ce qu’il s’est passé, lundi, au stade Chahid-Hamlaoui comme si cela ne sortait pas de l’ordinaire.
La logique voulait que la LFP et la FAF condamnent dans la foulée. Pas vingt-quatre heures. Ni quarante-huit heures après. Car à l’heure où nous écrivons ces lignes, c’est silence radio à Dely Brahim et Ruisseau. Ces deux instances garantes de la bonne gestion du sport roi en Algérie dans toutes ses divisions se doivent pourtant de réagir les premières. C’est aussi leur rôle de dénoncer et condamner. Mais aussi de se porter partie civile dans les actions en justice à venir. A moins qu’on préfère qu’il y est mort d’hommes et organiser des minutes de silence à travers les stades d’Algérie ?
>> La FAF a finalement réagi avec un communiqué ferme :
https://www.faf.dz/communique-31/
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