La sélection algérienne de cyclisme sur piste a marqué les Championnats arabes de son empreinte, décrochant un impressionnant total de 25 médailles, dont 4 en or. Une performance de haut vol réalisée au Caire, en Égypte, où la compétition régionale d’un niveau relativement faible s’est clôturée samedi soir.
La sensation algérienne de ces championnats se nomme Anes Riyahi. Le junior a été tout simplement époustouflant en remportant trois des quatre médailles d’or algériennes. Il a survolé la course aux points et le Keirin, avant de s’offrir une nouvelle victoire en or dans la poursuite par équipes, associé à Mohamed Hamzaoui.
Chez les juniors filles, Malak Mechab a également brillé, décrochant la médaille d’or dans la course aux points. Une performance qui confirme le potentiel de la jeune génération algérienne, même si ses compatriotes féminines ont dû se contenter des médailles d’argent et de bronze dans les autres épreuves.
Mounir Bessah, un pilier algérien au sommet du tennis de table mondial (Portrait)
Une moisson variée et à relativiser pour l’Algérie
Outre les médailles d’or, les cyclistes algériens ont cumulé sept médailles d’argent et quatorze de bronze, démontrant leur régularité dans une compétition où le niveau est assez modeste. Les Championnats arabes, disputés du 25 au 28 décembre, ont réuni 150 athlètes issus de huit pays, pour un total de 44 courses. L’Algérie, représentée par 13 coureurs dont trois dames, a su tirer son épingle du jeu grâce à une préparation bien orchestrée par le staff technique, composé notamment de Fayçal Bounab et Fouad Hamza, sous la houlette de Hannachi.
Avec des jeunes comme Riyahi et Mechab en tête d’affiche, le cyclisme sur piste algérien semble avoir de beaux jours devant lui. Cette moisson de médailles est de bon augure pour les prochaines échéances, où l’Algérie espère confirmer sa montée en puissance sur la scène régionale et continentale.
Une chose est sûre : au Caire, les Algériens ont démontré qu’ils étaient prêts à rouler vers les sommets et pourquoi pas faire bonne figure à l’échelle mondiale où le niveau est nettement supérieur.
