Dans le cadre de la saga consacrée aux footballeurs d’Algérie qui ont joué au plus haut niveau en France, La Gazette du Fennec s’est rapprochée de l’ex-international Djamel Tlemçani (18 sélections, 4 buts). Le sexagénaire a joué à Reims (D2) avant d’évoluer à Rouen puis Toulon en D1 française dans les années 80. Désormais retraité, l’élégant gaucher de Médéa est revenu sur sa carrière dans un entretien à coeur ouvert réalisé au restaurant “Jardin Notre-Dame” chez Sadi dans le quartier de Saint-Michel à Paris.
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Le témoignage de Djamel Tlemçani :
LGDF : Salam waleykoum Djamel Tlemçani, merci d’avoir répondu à cet entretien pour La Gazette du Fennec. Comment allez-vous?
Djamel Tlemçani : Waleykoum salam. Ça va très bien hamdoulilah. C’est moi qui vous remercie d’avoir pensé à moi. Je salue d’ailleurs tous les autres qui sont passés dans votre média, Bourebbou, Chebel, Gamouh.
Pour commencer, que devient Djamel Tlemçani ?
J’ai 65 ans, je suis à la retraite. À part la retraite, il n’y a rien à faire ! (Rires).
Dans le cadre d’une saga consacrée aux joueurs locaux algériens ayant évolué en D1/Ligue 1 française, nous venons vous solliciter car vous avez fait partie de ces Algériens qui ont pu atteindre l’hexagone à un moment où ce n’était pas aussi simple. Tout d’abord et pour commencer, pouvez-vous nous raconter votre début de carrière en Algérie?
J’ai commencé à Médéa à l’âge de 10 ans. Je jouais avec mon cousin, qui est né en 1950 et moi je suis de 1955. J’ai effectué quelques années à Médéa puis je suis ensuite allé au CRB.
Le CRB était-il le seul club à être entré en contact avec vous ?
En toute franchise, en 1971 je devais signer à l’USM Alger (NDLR : à l’époque USK Alger). Je suis même parti en stage de préparation avec eux et au retour, les dirigeants de Belcourt sont venus à Médéa. À l’époque, j’avais un penchant pour le CRB, je faisais du stop de Médéa à Alger (80km) afin d’aller au stade, c’était la meilleure équipe d’Algérie. J’ai donc choisi le CRB car c’était mon club de coeur même si j’étais un peu gêné par rapport à l’USM Alger car j’avais effectué la préparation avec eux. Il y avait également le Mouloudia d’Alger et la JS Kabylie.
Au sein du Chabab, vous remportez notamment la Coupe d’Algérie 1978 face à l’USK Alger. Une finale remportée aux tirs aux buts…
Oui et je me souviens avoir marqué le dernier tir au but donnant la victoire à mon équipe.
Selon vous, quel était le niveau du championnat algérien des années 70 ?
À l’époque nous n’avions pas de beaux terrains mais il y avait de grands joueurs. Amirouche, Salmi, Zidane, Hassan Guedioura, Gamouh, Hadefi, Bencheikh…
« Rachid Mekhloufi n’a pas été juste avec moi. Il a toujours voulu me briser ! »
Lors de notre entretien avec Rabah Gamouh, ce dernier nous a dit qu’il y avait du talent dans chaque équipe, qu’à cette époque, aucun match n’était facile.
C’est vrai. En tout cas c’est incomparable avec maintenant. Le niveau du championnat algérien est aujourd’hui très faible. À part le Paradou qui forme et exporte des joueurs de qualités, le reste est faible. Et pourtant, c’est beaucoup plus facile de rallier la France de nos jours qu’à notre époque. Si tu joues bien, pas mal d’équipes viendront te chercher.
En 1979, vous quittez le CRB pour le Stade de Reims, club évoluant en D2 française. Comment avez-vous pu rallier la France alors qu’une loi interdisait aux joueurs de moins de 28 ans d’évoluer en dehors du territoire national ?
La première des choses est qu’à cette époque j’étais très en colère par rapport à l’équipe nationale et l’environnement footballistique en Algérie. Rachid Mekhloufi n’a pas été juste avec moi. Il m’a fait entré à l’armée alors que j’étais censé être réformé. En 1976, je rentrais de France, j’avais fait un essai au Paris Saint Germain, mais ils avaient déjà quatre étrangers et ils m’ont dit de revenir l’année d’après. En rentrant en Algérie, les responsables m’ont mis directement à l’armée. Mekhloufi a fait tout ça pour faire ce qu’il voulait de moi. Il aurait pu m’aider à progresser mais il a préféré faire l’inverse.
Ne pensez-vous pas que les ordres venaient de plus haut ?
Même si les ordres venaient de plus haut, c’était Mekhloufi le responsable du football en Algérie. D’ailleurs, pourquoi lui ont-ils donné la responsabilité du football en Algérie? Beaucoup de joueurs algériens ont été détruits à cause de lui. Il a fait beaucoup de mal au football algérien.
« Après mon service militaire, je ne voulais plus rester en Algérie. J’ai pris mon sac et j’ai tenté l’aventure au Stade de Reims »
On va revenir à votre parcours personnel, comment faites-vous pour signer au Stade de Reims, aviez-vous d’autres pistes?
Non il n’y avait que Reims. À l’époque c’était compliqué car les matchs en Algérie n’étaient pas suivis en Europe. Je suis parti à Reims sur recommandation du Docteur Sellal, un ancien joueur et entraineur Allah y rahmo. Il m’a recommandé à René Vernier, coach du Stade de Reims et qui était auparavant sur le banc du NAHD en Algérie. C’est comme ça que j’ai atterri là bas. J’étais très déçu des instances sportives de l’époque. Lorsque j’ai fini mes deux ans d’armée, je ne voulais pas rester une seconde de plus, j’ai pris mon sac et j’ai tenté l’aventure.
Au sein du Stade de Reims, vous évoluez dans un effectif qui ne joue pas les premiers rôles en D2. Malgré cela, vous inscrivez 31 buts en 75 matchs..
Oui, nous n’avions pas un effectif pour jouer le haut du tableau. Je jouais en attaque et j’ai pu inscrire pas mal de buts. Seul problème, j’ai signé un contrat de trois ans avec eux (jusqu’en 1982) et je fus obligé de rester jusqu’au terme de mon contrat. À l’époque, c’était compliqué de partir sous contrat, cela m’a ralenti dans ma progression.
Après Reims, vous signez à Rouen, promu en D1 la même année. Aviez-vous d’autres choix à ce moment-là?
Non, comme je vous l’ai dis auparavant, c’était compliqué de se faire voir lorsque l’on ne jouait pas en première division. J’ai réussi à rejoindre Rouen car j’avais réalisé de belles performances face à eux. Ils étaient intéressés par mon profil et ils m’ont contacté.
Avec le FC Rouen, vous effectuez deux saisons pleines (61 matchs, 18 buts) avec des performances mémorables au stade Robert Diochon. On peut dire que vous étiez au sommet de votre art?
Oui j’étais super bien à Rouen. Et pourtant cela était dur au début car j’évoluais en Normandie tandis que ma femme et mon fils logeaient à Paris. Je devais donc faire le trajet pour les voir de temps en temps. L’ambiance à domicile était top, ça m’a permis de faire de très bons matchs. À l’époque, on affrontait aussi de bons joueurs. D’ailleurs, Basile Boli m’a dit que j’étais le gaucher le plus talentueux qu’il avait rencontré à ce moment-là.
Comment vous sentiez-vous à Rouen, un club provincial, à une époque où les Maghrébins n’avaient pas vraiment la « côte »?
J’étais très bien à Rouen. Les gens étaient vraiment corrects avec moi. Je sentais une chaleur humaine, j’avais une très bonne relation avec les gens, le staff, l’entraîneur, mes coéquipiers également.
Après vos prouesses à Rouen, vous avez l’opportunité de signer en Allemagne au Werder Brême mais vous choisissez de rejoindre Toulon et Rolland Courbis. Pourquoi avoir fait ce choix ?
Oui j’avais des contacts avec le Werder, et puis Toulon est monté en D1 et Rolland Courbis (joueur de Toulon à l’époque, NDLR) m’appelait quasiment tous les jours ! Il me faisait des blagues et me disait “Viens à Toulon, içi, il y a les sardines, il fait beau, qu’est-ce que tu vas faire en Allemagne ?”. Je regrette de l’avoir écouté, j’aurais dû aller au Werder.
Un manque de caractère, d’ambition peut-être ?
Non pas d’ambition mais un manque de caractère, de maturité également. J’ai eu une opportunité d’aller dans un grand club mais j’ai choisi de prendre la route de Toulon. Le soleil et la belle vie sur la Côte d’Azur plutôt que le froid en Allemagne. J’ai peut-être écouté les conseils des mauvaises personnes. Mon beau frère, Allah y rahmo, m’a dit de rester en France mais bon il ne s’y connaissait pas trop en football. Et pourtant, les dirigeants du Werder étaient venus à Rouen pour que je signe un contrat avec eux (NDLR : le Werder termine second de Bundesliga en 1985 puis 1986 et remporte le championnat en 1988 sous les ordres d’Otto Rehhagel).
« Rolland Courbis m’appelait tous les jours pour que je signe au SC Toulon… il m’a vraiment bluffé avec son discours »
Le discours de Rolland Courbis vous a donc influencé dans votre décision…
Oui, c’est pour lui que j’ai pris la décision d’aller à Toulon. Il insistait chaque jour en me disant de venir dans le Sud de la France, que j’allais être pas loin de Marseille, près de mes amis. Sa façon de parler, de me faire rire m’ont attirer vers Toulon. Après, je pense qu’il a plutôt regarder son intérêt et celui du SC Toulon que le mien car si je me souviens bien, je lui avais dit que le Werder me voulait aussi. Un autre choix aurait pu donner une tournure différente à ma carrière.
À Toulon, vous n’êtes pas aussi performant qu’à Reims et Rouen, que s’est-il passé?
Tout avait très bien commencé j’étais titulaire en début de saison puis lors d’un match à Metz, je me blesse à la cheville. Le médecin me diagnostique une entorse et je ne fais mon retour que lors de la réception du FC Sochaux Montbéliard (il ne rate qu’un match, NDLR). Durant l’avant-match, notre magasinier entend le coach de Sochaux dire au joueur qui me marquait (Romain Zandona) de jouer très dur sur moi car je reviens de blessure. Le match débute et après un gros tacle de Zandona, je vois que l’arbitre ne dit rien, sur un excès de colère je l’ai poussé par terre et j’ai pris un carton rouge. Par la suite, la commission de discipline ne m’a pas loupé et m’a infligé un mois de suspension car l’année d’avant il y avait déjà eu des problèmes entre Toulon et Sochaux avec envahissement de terrain. J’ai décidé de faire appel et ils ont augmenté la suspension à deux mois. Dans le même temps, Bruno Bellone et Luis Fernandez avaient aussi mal réagi sur le terrain, ils ont pris deux matchs. Mais bon, eux jouaient en équipe de France. Pendant ma suspension, Toulon gagnait et l’effectif tournait bien. À mon retour, le coach avait décidé de me laisser sur le banc, ça m’a vexé et encore plus démoralisé.
Vous faites quand même 23 matchs dont 19 en tant que titulaire…
Oui exactement! Je pensais vraiment réintégrer le onze titulaire à la fin de ma suspension, mais le coach en a décider autrement. J’ai ressenti ça comme un rabaissement, comme on dit chez nous « Tayeh biya ».
Mais lorsqu’une équipe tourne bien, c’est difficile de changer les choses..
Oui, l’équipe tournait bien et gagnait mais je pensais vraiment reprendre ma place à la fin de ma suspension. Lors de mon retour, je mets deux buts face à Strasbourg (victoire 3-1) et Nancy (victoire 3-1) et à la fin de la saison je décide de quitter Toulon.
Pourquoi êtes-vous parti aussi vite ?
Je ne me sentais pas bien à Toulon, et puis j’ai mal vécu l’épisode de ma suspension et mon retour sur le banc comme je vous ai dit. J’avais également des problèmes familiaux donc j’ai préféré quitter ce club. Et pourtant, j’avais signé un contrat de trois ans en tant que joueur plus une reconversion de trois ans en tant qu’encadrant. J’ai encore fait un mauvais choix en allant en Suisse.
« J’ai fait des mauvais choix de carrière et je n’étais pas très sérieux en dehors des terrains. J’ai des regrets contre moi-même »
Selon vous, à quoi sont dus tous ces mauvais choix de carrière ? Avez-vous des regrets ?
Je n’étais pas bien entouré. Il m’a manqué une personne compétente à mes côtés pour me conseiller, ne pas faire les choses dans la précipitation. Je n’ai pas eu les bonnes personnes au bon moment. Il y avait aussi certaines choses que je n’acceptais pas, comme l’injustice, et il y en avait à certains moments, je ne pouvais accepter ça. J’ai beaucoup entendu dire que j’avais un fort caractère, que j’étais difficile à gérer mais c’est faux, je suis comme tout le monde. Je ne supporte pas l’injustice, c’est tout. Après oui forcément j’ai des regrets car mon mode de vie ne m’a pas permis de faire une meilleure carrière. Je n’étais pas très sérieux en dehors des terrains, je sortais, j’aimais faire la fête. J’ai des regrets contre moi-même.
Aujourd’hui, les joueurs de football gagnent très bien leurs vies. À votre époque, il n’y avait pas d’aussi gros salaires mais vous viviez tout de même au dessus du niveau de vie de l’époque. Cette nouvelle entrée d’argent y est-elle pour quelque chose ?
Oui c’est sûr. À l’époque, je gagnais 50 000 Francs par mois. Je n’avais personne pour me conseiller ou m’épauler face à cette toute nouvelle situation. De plus, j’étais un peu frustré car certains de mes coéquipiers gagnaient plus que moi mais n’étaient pas performants sur le terrain. Je trouvais ça injuste donc je sortais et je n’étais pas très sérieux. Je me contentais de mon talent intrinsèque sans pour autant travailler un peu plus pour devenir encore plus performant et faire une bien meilleure carrière. À l’époque, c’était très facile de faire ce que l’on veut en dehors des terrains, aujourd’hui les joueurs sont suivis, et c’est beaucoup plus simple pour eux de rester professionnel.
Que retenez-vous de votre passage en D1 ? Êtes vous satisfait de ce que vous avez effectué ?
J’aurais été satisfait si j’avais pris des décisions contraires à celles que j’ai prises. J’ai mal réagi à Toulon lorsque le coach m’a mis sur le banc. J’ai décidé de quitter le club et Rolland Courbis m’a proposé d’aller en Suisse. C’est simple Courbis était joueur, agent, coach… il faisait presque tout dans ce club. Ce mec a la « tchatche », il sait bien parler et fait bien rire tout le monde. Et d’ailleurs, un an après, dans L’Équipe, il a déclaré regretter de m’avoir laisser partir car Toulon avait failli descendre en D2. J’ai passé des bons moments à Rouen et Toulon mais je le répète, je regrette certains choix.
Que conseillerez-vous aux jeunes joueurs talentueux d’aujourd’hui pour éviter d’avoir des regrets ?
Tout d’abord, je leurs dirais de faire les bons choix et de ne pas faire n’importe quoi. Être plus sérieux que je ne l’ai été, notamment dans la préparation, les entraînements. Ne pas oublier que le talent seul ne suffit pas pour réussir, il faut travailler également. Comme je vous l’ai dit, aujourd’hui les joueurs sont beaucoup plus suivis qu’autrefois donc si un joueur n’est pas sérieux c’est qu’il y a un problème.
« En 1982, c’est Dahleb qui devait être Capitaine au Mondial mais Fergani a manigancé avec l’entraineur Khalef »
Revenons sur votre passage en Equipe nationale… Que retenez-vous de vos années avec les Verts?
Je ne retiens rien de bon. Je faisais de bonnes performances en France mais je n’ai jamais été reconnu à ma juste valeur en Algérie. Je vous l’ai dit en début d’entretien, Rachid Mekhloufi et les entraineurs de la Coupe du monde 1982 ont fait beaucoup de mal à cette sélection. On aurait pu faire largement mieux mais ils ont fait régresser notre équipe et le football algérien.
En 1982, vous êtes sélectionné pour le mondial espagnol sans avoir joué le moindre match de qualification.. Comment expliquez-vous cela ?
Je ne sais pas. Premièrement je pense qu’ils n’avaient pas le choix car j’étais très performant. Je dis ça car à l’époque, l’Algérien évoluant en Algérie était beaucoup plus estimé que celui qui évoluait comme moi à l’étranger. Je suis arrivé dans une équipe composée de clans. Celui qui était dans le bon clan jouait. Je vous donne un exemple, Ali Fergani ne devait pas jouer le premier match face à l’Allemagne. Il a été titularisé à la dernière minute uniquement parce qu’il s’entendait très bien avec Mahieddine Khalef. Pour ce qui est du capitanat, Mustapha Dahleb était plus légitime de porter le brassard par rapport à sa carrière, son expérience.
Cette équipe aurait donc pu faire beaucoup mieux…
Oui largement ! Prenons un autre exemple : le deuxième match contre l’Autriche (NDLR : défaite 2-0, Tlemçani incorporé à la 75′). Les coachs ont fait une erreur en reconduisant la même équipe que face à la RFA (victoire 2-1). Physiquement, les joueurs étaient trop justes pour enchaîner un autre match. Et puis, il y avait une différence de traitement entre les joueurs locaux et ceux évoluant à l’étranger. On avait un staff technique vraiment incompétent.
L’Équipe nationale est championne d’Afrique depuis un an désormais. Votre avis sur cette équipe ?
Djamel Belmadi a su créer une osmose dans ce groupe. Il n’y a aucune différence entre les joueurs. C’est le meilleur qui joue et cela se voit dans les résultats. Ils ont fait une Coupe d’Afrique exceptionnelle. Quelques mois avant la compétition, j’ai été invité sur El Djazairia One et j’avais dit qu’il fallait laisser Belmadi travailler tranquillement car j’étais persuadé qu’il allait réussir. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois dans ma vie mais j’ai tout de suite vu que cet homme est compétent et intègre.
Dans cette équipe nationale, certains joueurs sont issus de la formation du Paradou AC, qu’en pensez-vous ?
C’est une très bonne chose. En 1987, je voulais faire un centre de formation à Médéa, le premier en Afrique. J’avais l’autorisation du wali et l’aide financière de mon ex-président à Rennes. On a monté le dossier mais la guerre civile a débuté et je n’ai pas pu aller au bout de ce projet. Aujourd’hui, l’académie du Paradou sort de bons joueurs comme Atal, Boudaoui.
Un dernier message pour les supporters algériens?
Je salue tous les algériens du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Supportez notre équipe nationale, car c’est une grande équipe avec un très grand entraîneur honnête et juste. Les Verts iront très loin avec lui.
La Gazette du Fennec vous remercie, Monsieur Tlemçani.
Je vous en prie! À la prochaine inshaAllah.
Entretien réalisé à Paris par Abdelkader Zinou pour La Gazette du Fennec
(Remerciements particuliers au restaurant “Jardin Notre-Dame” chez Sadi)
>> Extrait vidéo de l’entretien avec Tlemçani :
Quelques réalisations de Djamel Tlemçani :