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Edito : Bouaké, là où tout s’est terminé

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Algérie CAN 2023

Ces mots sont compliqués à écrire compte tenu de la désillusion. C’est peut-être à chaud pour une sentence glaciale. Le feu sacré des Verts est définitivement éteint. Il ne reste que des vestiges des Champions d’Afrique 2019.

Tout a commencé avec un onze largement remanié. Un turn-over qui ne laissait pas sceptique mais qui présentait des risques. Cinq changements pour un match capital et un adversaire qui était loin d’être une victime expiatoire quand on voit ce que la Mauritanie a proposé pour ces deux premières sorties. Les Mourabitounes représentaient un danger dans le mesure où ils pouvaient, eux aussi, se qualifier en cas de succès. Un détail sous-estimé?

Certes, on pourra -une fois de plus- s’attarder sur l’arbitrage qui n’a jamais été en notre faveur. Mais, la question, on doit la poser: qu’avons nous proposé pour mériter de rester en vie dans cette CAN ? Pas grand-chose finalement en constatant le catastrophisme et la détresse tactique d’El-khadra en fin de match.

Il ne restait que la carcasse d’un maître d’Afrique esclave de sa notoriété perdue. Un lourd héritage que les jalons friables posés par Belmadi n’ont pas pu supporter. Pourtant, il y avait tout pour bâtir une sélection capable de reconquérir l’Afrique si ce n’était l’affectif qui a prévalu sur les intérêts footballistiques.

Le chef de la barre technique de l’EN n’a jamais réellement pu se détacher de cette épopée égyptienne en 2019. Et on a traversé deux tournois (6 matchs pour 0 victoire et 3 points pris sur 18) avec les mêmes idées pour obtenir les mêmes résultats. L’équation est simple… pour ceux qui savent retenir les leçons au lieu de passer le temps à les donner… à tort et à travers.

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