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EN : comment sont partis les anciens sélectionneurs de l’Algérie ?

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EN sélectionneurs

En un peu plus de 15 ans, l’équipe nationale a connu pas moins de 10 sélectionneurs différents, tous ayant plus ou moins marqué la sélection de leur passage. Actuellement, avec toute l’agitation au sujet de la résiliation du contrat de Belmadi, il serait intéressant de se pencher sur le départ de ses prédécesseurs.

Jean-Michel Cavalli

En 2007, Cavalli, à ce moment à la tête de l’équipe nationale, avait échoué à qualifier les Verts à la CAN 2008. Une clause était bien déterminée sur son contrat, stipulant qu’en cas d’échec, le deal prendra fin immédiatement, sans aucune compensation, ni indemnités à verser par la FAF. Ce fût donc le cas, et comme l’objectif n’a pas été atteint, la résiliation du contrat a été faite.

Rabah Saâdane

Entraîneur historique des Fennecs, ayant pris le relai après Cavalli en 2007, Saâdane est principalement connu pour avoir qualifié l’Algérie en Coupe du Monde 2010 suite au fameux épisode d’Oum Dourman au Soudan contre l’Égypte, mais également pour avoir guidé l’équipe jusqu’en demi-finale de la CAN 2010. Le technicien algérien a finalement démissionné le 4 septembre 2010 à la suite d’un mauvais début des éliminatoires de la CAN 2012.

Abdelhak Benchikha

Si son récent passage à l’USM Alger est légendaire, celui en équipe nationale est un peu plus anecdotique. Benchikha a pris les rênes après la démission de Rabah Saâdane et a été aux commandes pour seulement 4 matchs, réalisant une victoire, un match nul et deux défaites avec les Fennecs. Suite à une défaite contre le Maroc en juin 2011, il décida de lui-même démissionner, pour laisser place à un certain coach bosniaque…

Vahid Halilhodžić

Sans doute l’un des entraîneurs les plus emblématiques de l’Algérie de la dernière décennie. En juin 2011, après le départ de Benchikha, Halilhodzic signe un contrat de 3 ans avec la FAF. En 2013, le coach et ses hommes ont décroché leur ticket pour la Coupe du Monde 2014, où ils ont même atteint les huitièmes de finale avant de tomber suite à un match intense contre une Allemagne qui fût sacrée lors de cette édition. Toutefois, en quête de nouveaux challenges sportifs, Halilho’ n’a pas voulu prolonger son contrat à son retour du Brésil, malgré les recommandations du président de la FAF de l’époque, Mohamed Raouraoua. Il quitta donc son poste en légende.

Christian Gourcuff 

Pour remplacer Halilhodzic, le stratège français Christian Gourcuff a été désigné en juillet 2014. Après 19 mois passés avec les Fennecs, après avoir notamment atteint les quarts de finale de la CAN 2015, la FAF avait décidé de résilier le contrat du coach suite à un accord commun. Une résiliation express pour l’entraîneur qui aura remporté 64% de ses matchs avec l’Algérie (23). On apprend quelques mois plus tard que la raison revient à des éléments de stress, notamment venus des médias, qui auraient impacté son travail. Les choses qui font mal, j’ai connu ça dans une situation antérieure et c’est aussi pour ça que j’ai quitté l’Algérie à un moment donné, c’est quand ça impacte votre travail, c’est-à-dire que les mensonges et les manipulations impactent votre travail”, avait-il déclaré. Malgré tout, Gourcuff n’a réclamé aucun salaire à sa résiliation, et a simplement quitté son poste avec dignité, rejoignant le Stade Rennais en tant qu’entraineur principal.

Milovan Rajevac

Le technicien yougoslave n’a guidé les Verts que pour deux matchs après le départ de Gourcuff en juin 2016. Avec un contrat qui s’étendait initialement jusqu’en février 2019, Rajevac a décidé de démissionner du poste en octobre de la même année après que des cadres de l’équipe aient réclamé son départ à la suite d’un match nul contre le Cameroun (1-1).

Georges Leekens

Ayant déjà connu le banc algérien en 2003, Georges Leekens y a fait son retour pour succéder à Rajevac. Son retour ne fût toutefois que de très courte durée car suite à une succession de mauvais résultats (2 nuls et 2 défaites en 4 matchs officiels), ainsi que l’élimination de l’Algérie du premier tour de la CAN, Leekens décida de démissionner du poste en janvier 2017.

Lucas Alcaraz

Le coach espagnol a fait son arrivée chez les Verts suite à la démission de Leekens en début 2017. Toutefois, il ne tient également pas longtemps au poste, et a été limogé en octobre 2017 après l’échec de la qualification à la Coupe du monde 2018. Alcaraz donna néanmoins beaucoup de fil à retordre à la FAF après avoir saisi la FIFA, réclamant des indemnités de rupture estimées à 1,26 million d’euros.

Rabah Madjer

Après l’affaire Alcaraz, c’est le légendaire joueur algérien Rabah Madjer qui prend la responsabilité de l’équipe nationale, en octobre 2017. Toutefois, le joueur mythique du FC Porto n’a malheureusement pas eu autant de réussite sur le banc que sur le terrain avec l’Algérie. Après un enchaînement de quatre défaites en matchs amicaux (Iran (1-2), Arabie saoudite (0-2), Cap-Vert (2-3), Portugal (0-3)), Madjer a été limogé en juin 2018 après décision unanime du Bureau Fédéral, malgré son envie de continuer son parcours de sélectionneur. Son contrat stipulait d’ailleurs ce droit, sans devoir lui verser la moindre indemnisation. Il laisse place à Djamel Belmadi.

Djamel Belmadi

Depuis peu ex-sélectionneur des Verts, après l’élimination de l’Algérie de la Coupe d’Afrique 2023, Belmadi est l’un des entraîneurs les plus marquants qu’a connu l’équipe nationale. Vainqueur de la Coupe d’Afrique en 2019, auteur de la fameuse série d’invincibilité de l’Algérie (35 matchs), ou encore était celui qui a ramené une toute nouvelle génération de pépites chez les Fennecs, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille aura marqué son temps. Toutefois, il ne survivra pas à trois gros échecs consécutifs, à savoir l’élimination des phases de groupes des CAN 2021 et 2023, ainsi que la non-qualification à la Coupe du Monde 2022.

Après 5 ans et demi de service, la FAF, actuellement présidée par Walid Sadi, a annoncé sa séparation avec l’entraîneur algérien. Toutefois, la résiliation n’a officiellement pas encore été faite, et aux dernières nouvelles, Belmadi a quitté le pays sans signer un quelconque document. Le coach réclame des indemnités bien au delà des propositions de la FAF, ce qui rend l’affaire bien plus épineuse que prévue.

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