International algérien depuis novembre 2011 jusqu’à juin 2021, Azzedine Doukha a pu évoluer sous les ordres de Vahid Halilhodzic et Djamel Belmadi. C’est sous la coupe de ces deux sélectionneurs que l’EN a pu réaliser les résultats les plus remarquables. Le désormais ex-gardien de but des Verts les comparent évoquant deux méthodes différentes pour ce qui est des rapports avec les joueurs.
Le keeper a été clair. Les deux entraîneurs sont rigoureux et ne badinent pas avec la discipline. Mais chacun à sa manière. « Belmadi est Algérien et connaît parfaitement la sélection, les mentalités et comment s’y prendre avec les joueurs. C’est un vrai leader », a estimé l’actuel portier de la JS Kabylie lors de son passage dans l’émission Ehki Ballon sur El Bilad TV.
Belmadi n’aime pas qu’on l’appelle “coach”
En outre, Doukha note qu’« il (Belmadi) a su casser certaines barrières entre les joueurs et lui. Il nous a dit “je ne veux pas qu’on m’appelle coach”. S’il marche et que tu l’appelles “coach”, il ne se retournera pas. Si tu lui dis “Djamel”, il se retourne. Il est trop proche de nous. Il s’échauffe avec nous, joue même des sixtes et ne veut jamais perdre (rires) ».
Cependant, s’il est proche et complice avec ses poulains, Belmadi sait quand serrer la poigne. « La fois où Mahrez n’était pas descendu à temps pour prendre le bus et aller à l’entraînement durant la CAN-2019, Belmadi a dit au chauffeur de démarrer sans lui. C’était pour nous rappeler que c’est lui le patron », raconte le natif de Chlef.
La Bosnien (beaucoup trop) sévère
Par ailleurs, le dernier rempart des Canaris affirme que « Halilhodzic, c’était autre chose. On l’a trop mis en garde en disant que le joueur algérien a besoin qu’on soit dur avec lui. Il est donc venu et s’est montré trop sévère et c’était insupportable au point que les joueurs ne pouvaient plus de sa manière de faire. Ce n’est qu’après la CAN-2013 qu’il a su trouver la bonne méthode et a pu nous emmener au second tour de la Coupe du Monde 2014 ».
Le Bosnien a donc fini par trouver le bon équilibre avant le Mondial brésilien pour l’historique accomplissement qu’on connaît tous avec cette qualification au second tour. Les profils des deux techniciens diffèrent. On note, toude même, une approche plus durable dans le temps et une méthode qui fait plus l’unanimité. C’est bien celle de Belmadi qui a remporté un trophée, la CAN-2019 en l’occurrence. En plus, il a réussi à assurer une constance dans les résultats (33 matchs sans défaite) et instaurer une culture de la gagne sur le long terme.
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