Mohamed-Amine Amoura crève l’écran en championnat avec l’ES Sétif. « L’Aiglon » de l’Entente a multiplié les éclairs depuis le début de la saison, si bien que beaucoup de ses partisans l’envoient d’ores et déjà en sélection.
Catalogué de « futur Mahrez », le jeune joueur sétifien a effectivement de qui tenir. Technique, efficace, il s’est déjà, du haut de ses 20 ans taillé la réputation d’un attaquant redoutable, capable d’un simple coup de patte de basculer le destin d’une rencontre. Déjà cinq fois buteur en huit apparitions, le Sétifien fait de plus en plus agiter son fan club qui milite pour sa convocation en équipe nationale.
Mais qu’en pense Djamel Belmadi ? Interrogé en marge de MC Alger – AS Aïn M’lila (3-3), vendredi, le sélectionneur national a émis un avis bien tranché sur la pépite sétifienne. Loin des discours populistes, le coach des Verts a, le moins que l’on puisse dire, tempéré bien des ardeurs : « C’est des joueurs qu’il faut laisser s’aguerrir. Surtout les plus jeunes, comme Amoura. Il y a aussi Hadded qui joue enfin dans un grand club. On va continuer à les suivre, naturellement. Mais on ne se précipite pas. Le plus important est qu’ils confirment. L’Équipe nationale c’est le haut niveau. Faire quatre ou cinq matches de Ligue 1, ça ne suffit pas… », a t-il asséné. Autrement dit, Amoura, ou encore Hadded (MCA) ont du pain sur la planche. Il faudra qu’ils enchainent les prestations de hautes factures s’ils veulent faire leur trou chez les Fennecs. Mais le discours de Belmadi est également une forme de motivation pour ces jeunes talents qui devraient dans un premier temps faire leur preuve au sein de la sélection A’, dirigée par un certain Madjid Bougherra.
Trois talents, âgés de 21 ans ou moins, sont en lice pour le Trophée du Meilleur Espoir 2025.
