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Le “drôle” de contrat proposé par la FAF à Courbis !

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Quarante-huit heures après l’annonce de l’arrivée de Georges Leekens à la tête des Verts, Rolland Courbis, l’éternel pressenti en lieu et place de chaque entraîneur à qui on désigne la porte de sortie depuis 2011, s’est confié longuement sur ses pourparlers avec le président de la FAF. Du salaire qu’il avait exigé (80 000 euros staff compris) aux termes de son contrat en passant par l’identité de son adjoint, le Marseillais n’a éludé aucune question. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on est pas resté sur notre faim !

Attendues, les explications de Rolland Courbis sur l’échec de son arrivée à la tête des Verts au micro de RMC, dont il est l’un des consultants vedettes, n’ont pas été un flop. Loin s’en faut. Connu pour ne pas avoir sa langue dans la poche, le Marseillais a donné des détails croustillants sur la teneur de ses négociations avec la FAF. N’était sa décision de se retirer sa candidature, dimanche, il serait le sélectionneur de l’Algérie aujourd’hui. Ceci quand bien même, l’ancien coach de l’USM Alger qui se revendique aussi Algérien dans “l’âme” a mis en avant un léger malentendu avec Raouraoua sur le montant du salaire à percevoir.

“J’avais demandé 80 000 euros, mais c’était une enveloppe qui comprenait trois salaires”.

Effectivement, il y a eu la possibilité que je puisse aller en Algérie mais nous ne sommes pas tombés d’accord pour des raisons financières, explique le membre de la Dream Team RMC Sport. “J’ai entendu parler d’un salaire de 80 000 euros par mois. C’est vrai, mais ce salaire était une enveloppe qui comprenait trois salaires, dont le mien. Avec un adjoint qui restait discret, mais à partir du moment où aujourd’hui c’est écrit dans certains journaux algériens… J’arrivais avec un adjoint qui est un ancien joueur de l’équipe de France. »

“Je voulais Abidal comme assistant parce qu’il est représentatif, sérieux et exemplaire”

Autre révélation de taille, Rolland Courbis comptait ramener dans ses valises son propre adjoint. Et il est connu.« J’avais suggéré au président de venir avec Éric Abidal pour plusieurs choses, explique Rolland Courbis. Premièrement, parce qu’on a eu des discussions sur l’éventualité de prendre un jour une équipe nationale ou un club. C’est un garçon qui m’arrangeait très bien pour des tas de raisons : il est représentatif, a la réputation logique d’être sérieux, exemplaire dans son comportement et passionné par affection pour l’Algérie parce que sa femme est algérienne. Ensuite, il me permettait aussi de pouvoir avoir des relais d’une génération différente avec les joueurs algériens. Il a joué au Barça, donc je trouvais que c’était une bonne idée. Ça n’a pas été pris comme une bonne idée. »

“Si j’acceptais le challenge algérien, c’est comme si j’acceptais un contrat d’un mois renouvelable”

Mais le plus surprenant dans les révélations de Rolland Courbis, c’est la clause que voulait inclure Mohamed Raouraoua dans son contrat et qui stipulait que la FAF pouvait le limoger à chaque fin de mois et sans rémissions s’il vous plait ! Sa réputation de forte-tête a sans doute conduit la patron de la FAF à se garder de le limoger si besoin et sans avoir à entrer en guerre avec lui. “La durée de mon contrat devait être de vingt mois… mais résiliable tous les mois, sans aucune indemnité ! C’est-à-dire que si j’acceptais le challenge algérien, c’est comme si j’acceptais un contrat d’un mois renouvelable. Si tu parles à un joueur avant un match important et qu’il est au courant que si tu perds, ton contrat peut être résilié, tu n’as pas la même autorité, je suis désolé. Et bien le plan B que je suis, reste toujours fidèlement supporter de l’équipe d’Algérie, à qui je souhaite beaucoup de bonheur et de bons résultats. »

Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec

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