Un instant de tension, un geste incontrôlé et l’incident éclipse un match. Lors de la rencontre ESS-CRB qui s’est déroulée cet après-midi, Abderaouf Benguit a vu rouge. Faisant preuve d’un manque flagrant de sang-froid, le joueur du CRB a giflé un adversaire, laissant ses coéquipiers et les spectateurs, dernière leurs télés, stupéfaits.
Même si le match entre l’ESS et le CRB, s’est tenu à huis clos, il n’a pas été dénué de cas disciplinaires. L’émotion a dépassé la raison, et la ligne rouge était franchie. Après un duel disputé, la frustration a pris le dessus. Une gifle est partie. L’arbitre, immédiatement alerté par l’assistance vidéo, n’a pas hésité à sanctionner le joueur, capitaine de son rôle ; un autre qui se laisse emporter…
Si la gifle de Benguit semble “anodine comparée à d’autres agressions”, elle fait partie d’une panoplie de gestes violents qui ne cessent de se banaliser sur nos terrains. Sur la toile, cet incident, qui a fait oublier l’essentiel, la rencontre et son dénouement, a relancé le débat sur le professionnalisme et le contrôle des émotions. Si la pression et l’engagement sont inhérents au sport, la maîtrise de soi doit rester une priorité. Pour les plus sportifs d’entre nous, sachez que l’ESS l’a emporté, 1-0, face aux CR Belouizdad…