Comme relayé par plusieurs médias, Hervé Renard n’a pas eu le feu vert de la Fédération française de football (FFF) pour reprendre la sélection de la Côte d’Ivoire en pleine CAN-2023 en remplacement express de Jean-Louis Gasset, démis de ses fonctions. Renard est sous contrat avec la FFF jusqu’au mois d’août 2024. Courtisé par l’Algérie, il ne va, en considérant cet épisode ivoirien, vraisemblablement pas être libéré pour coacher l’équipe nationale dans l’immédiat. Et cela vient amenuiser les chances de le signer.
La succession de Djamel Belmadi n’est pas officiellement ouverte. En effet, l’entraîneur Dz n’a, faute d’accord financier, pas signé la résiliation. Cependant, la Fédération algérienne de football (FAF) doit réagir. Elle a pour délicate mission de lui trouver un suppléant pour préparer les prochaines sorties imminentes des Verts.
Le salaire n’y changera rien
Et c’est Hervé Ranard qui serait en tête de la short-list de Walid Sadi. Cependant, il se trouve que la situation contractuelle de l’ancien driver de la Côte d’Ivoire empêche la FAF de l’enrôler. Et Renard n’est pas lié à n’importe quelle instance puisqu’il s’agit de celle de son pays avec une mission définie au préalable: préparer la sélection féminine de la France pour les Jeux Olympiques Paris-2024 avec les poids sportifs et politique que cet événement peut représenter.
Il s’annonce compliqué pour Renard de lâcher les Bleues. Et ce n’est pas une question d’offres ou de projet puisqu’il est déjà sur un projet sportif. De plus, il a accepté cette mission en consentant une baisse de salaire de 60% par rapport à ce qu’il touchait lorsqu’il était sélectionneur d’Arabie saoudite (92.000 euros mensuels). En effet, Aujourd’hui, il ne perçoit “que” 40.000 euros de la part de la FFF. Cette dernière ne digèrera certainement pas (n’acceptera pas) que la FAF lui dérobe son employé pour des raisons… évidentes.