Charaf-Eddine Amara a fait un saut, samedi, au Centre technique de Sidi-Moussa pour faire ses adieux aux Verts quelques heures avant d’affronter l’Ouganda. Sauf que la visite du désormais ex-président de la FAF ne s’est pas tout à fait déroulée comme il l’aurait souhaité.
Ayant déjà vidé son bureau il y a de cela au moins deux semaines, Charaf-Eddine Amara est réapparu, samedi, le temps d’une visite « de courtoisie » à l’équipe nationale quelques heures avant d’affronter l’Ouganda dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN-2023.
Pour Amara, cette visite revêtait une importance particulière. Il voulait, en effet, faire ses adieux aux joueurs et aux différents staffs des Verts avant de passer les consignes à son successeur dans un peu plus d’un mois (l’assemblée générale élective serait fixée pour la fin du mois de juillet).
Bronca des employés
Sauf qu’une fois sur place, le patron de Madar Holding a eu droit à un accueil pour le moins froid, voire carrément hostile, selon des sources présentes sur les lieux. A l’origine de cette gronde, le gel des salaires des employés de la FAF. Amara a essayé d’expliquer qu’il n’était plus en poste et que cela n’est plus de ce fait de son ressort, mais cela n’a fait qu’exacerber les tensions. Il aura fallu l’intervention du manager général de l’équipe nationale, Djahid Zefizef et le sélectionneur national, Djamel Belmadi, pour que Amara puisse accéder au CNT et saluer les Verts.
La visite de Charaf-Eddine Amara est passée sous silence. La petite cérémonie d’adieux s’est déroulée dans l’anonymat total. Comparé à son prédécesseur qui a eu droit à des adieux solennels, Charaf-Eddine Amara est sorti par la poterne…