Nous contacter

A La Une

FAF : Zetchi « paye cash » ses erreurs !

Publié

le

zetchi

Kheireddine Zetchi a décidé d’assumer seul certaines de ses erreurs. Le nouveau président de la FAF a de son propre chef pris la décision de nommer certains hommes à des postes clés et il s’est rendu compte, peu de temps après, qu’il s’était trompé. Conséquence, il a décidé de sortir son propre chéquier pour payer (en partie) les pots cassés. C’est tout à son honneur !

On peut dire ce qu’on veut de Kheireddine Zetchi, mais lorsqu’il s’agit d’assumer ses responsabilités, le président de la FAF ne se dérobe pas. Silencieux depuis la nomination de Rabah Madjer, le patron de la FAF se serait engagé à payer une partie des indemnités de départ de Lucas Alcaraz. On évoque une somme avoisinant les 180 000 euros qu’il consentirait à payer de sa poche (3 mois de salaire). Une petite fortune que rares sont ceux qui ont eu le courage (c’est le mot) de débourser.

« Il va les payer. Il l’a déjà fait avec d’autres employés », nous a déclaré une source interne. Allusion faite à Fodhil Tikanouine, l’ancien directeur technique national, que Zetchi avait lui-même ramené puis limogé (un limogeage maquillé en départ pour des raisons personnelles après un scandale avec Abdelkader Horr). Kheireddine Zetchi a payé, en effet, de sa poche une indemnité de départ. Il sera finalement remplacé quelques semaines après par Rabah Saâdane.

Par ailleurs et dans un rebondissement inattendu de l’affaire Alcaraz, nous apprenons que le technicien espagnol et ses avocats demandent à ce qu’il soit payé jusqu’à juillet 2019 en se basant sur le passage de la CAN à l’heure d’été. Les négociations sont toujours en cours. C’est ce qui fait que Lucas Alcaraz a pris soin de modifier sa photo de profil sur Twitter, supprimant celle où il sert la main à Rabah Madjer pour en mettre une nouvelle en activité (prise lors d’une conférence de presse à Sidi-Moussa). « Il joue aussi sur ça au cas où l’affaire est portée devant la FIFA ou le TAS », explique notre source.

Néanmoins, la FAF peut toujours faire valoir le fait que la signature du contrat s’est déroulée avant la décision de la CAF de faire jouer désormais la CAN en été. Contrairement au Serbe Milovan Rajevac parti comme un seigneur sans réclamer le moindre sous après son échec, l’Espagnol Lucas Alcaraz ne compte pas lâcher un centime. Affaire à suivre…

Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec

Cliquez pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Tendance

Copyright © 2023 - Le site spécialisé de l’Equipe Nationale de Football d'Algérie.