Nous contacter

Entretien Exclusif

Hédi Hamel : “Il faut que les Algériens soient connus pour enrichir la CAF”

Publié

le

Hedi Hamel

Dans une interview exclusive accordée à notre journaliste Mohamed Touileb pour La Gazette du Fennec, Hédi Hamel, ancien conseiller du précédent patron de la CAF Ahmad Ahmad, a abordé plusieurs sujets brûlants du football africain. Parmi eux, il s’est penché sur le récent différend opposant l’USM Alger au RS Berkane au sujet des maillots. Cependant, avant d’approfondir ce point, l’expert algérien a partagé son analyse éclairée sur les défis et les opportunités liés au développement du football en Algérie.

Hédi Hamel a entre-autres souligné deux axes majeurs pour le développement du football algérien et son rayonnement à l’échelle internationale. Le spécialiste insiste sur la nécessité de former une nouvelle génération de dirigeants de clubs, dotés à la fois de passion pour le football et de compétences en gestion. Cette émergence de jeunes responsables au sein des clubs constitue, selon lui, le vivier indispensable pour enrichir la représentation de l’Algérie au sein de la Confédération africaine de football (CAF). Il déplore par la même occasion le manque de visibilité des dirigeants algériens au niveau international et appelle à leur implication plus active dans les instances décisionnelles du football continental.

“Il faut une émergence d’une génération de jeunes dirigeants au niveau des clubs algériens !”

Il faut une émergence d’une génération de dirigeants au niveau des clubs algériens. Il faut qu’il y ait des présidents des directeurs exécutifs des responsables d’administration centrale des clubs. C’est dans ce bastion et cet environnement là qu’on doit repérer et investiguer de plus en plus en profondeur la qualité des jeunes générations de dirigeants qui ont la passion à la fois du football, mais qui ont la compétence de gérer et de cogérer un club. C’est là qu’est le vivier qui doit enrichir la CAF. Il y a plusieurs commissions et malheureusement notre pays n’est pas assez représenté. […] Pour qu’il y en ait plus d’Algériens dans les commissions, il faut qu’ils soient connus, s’expriment et soient visibles sur le plan de l’attraction quotidienne. Il faut une émergence de jeunes dirigeants des clubs car moi même, je ne connais pas tous les présidents de club de première et deuxième division”

D’autre part, en évoquant la candidature de Djahid Zefizef, ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamel reconnaît son expérience et son parcours remarquable. Toutefois, il souligne également l’importance pour les futurs candidats algériens de s’investir davantage dans les relations internationales, en établissant des liens solides avec les fédérations africaines.

“Il faut voyager, rencontrer, créer des amitiés avec les présidents de fédérations africaines”

“Je pense que Djahid Zefizef est une personne de qualité qui a un parcours connu, notamment en tant que patron des délégations algériennes lors de nombreuses circonstances, y compris les deux dernières Coupes du Monde auxquelles l’Algérie a participé. Il a fait ses preuves. Maintenant, sur le plan international, peut-être que Djahid n’a pas eu le temps de mener une campagne comme il l’aurait souhaité. Il y a 53 pays à visiter, à contacter, à approcher, afin d’établir des relations solides avec la représentation africaine. La prochaine fois qu’un candidat algérien se présentera, il devra d’abord s’imprégner de l’ambiance typiquement africaine, voyager au cœur de l’Afrique, rencontrer, échanger, et créer des amitiés avec les présidents de fédération de divers pays africains. C’est ainsi que les dirigeants algériens peuvent émerger et gagner des places dans les instances internationales.

>>L’entretien en intégralité avec Hédi Hamel :

Tendance

Copyright © 2023 - Le site spécialisé de l’Equipe Nationale de Football d'Algérie.