Dans un premier temps, le staff technique de l’équipe nationale a décidé de ne pas libérer Mohamed Amine Amoura, de retour de blessure, et Rayan Aït-Nouri, arrivé avec un pépin physique au mollet au stage en provenance de Wolverhampton. Cependant, la Fédération algérienne de football (FAF) va annoncer incessamment le forfait des deux Fennecs pour le second match contre le Libéria à Monrovia. Mauvaise appréciation des dossiers ou volonté d’apaisement avec les clubs concernés ?
Jeudi, pour la réception de la Guinée équatoriale, les deux joueurs n’étaient pas sur la feuille de match. Aït-Nouri n’était pas opérationnel. Son temps de guérison va durer plus que prévu. Pour sa part, Amoura est médicalement rétabli.
La souveraineté c’est bien, la diplomatie c’est mieux
Toutefois, la pression du VfL Wolfsburg, son club, qui souhaite son exemption du rassemblement, et son manque de compétition (aucun match joué depuis le début de la saison) ont poussé la FAF à le libérer et ne prendre aucun risque avec lui. Ainsi, on peut penser que cette décision s’imposait au préalable. Sauf que, du côté de l’organe fédéral, il y avait une envie nette de montrer aux Allemands qu’il est souverain lors des dates FIFA. C’est pourquoi Amoura s’est entraîné avec la sélection. De toute façon, il était apte à le faire comme l’indiquait la contre-visite.
Par ailleurs, on peut rappeler que seul Hicham Boudaoui, qui souffre d’une entorse du ligament interne du genou, a eu l’autorisation de faire l’impasse sur le stage. Mais c’était après avoir exigé sa venue depuis l’OGC Nice pour examen de la part du staff médical qui a constaté sa blessure. L’approche de la FAF dans ces dossiers n’était peut-être pas limpide. Certes, les clubs européens ont tendance à toiser les fédérations d’Afrique. Mais notre structure footballistique aurait peut-être pu montrer plus de diplomatie face à ces trois cas.