Il y a trois jours, le CR Belouizdad annonçait la résiliation du contrat à l'”amiable” avec Mokhtar Belkhiter (32 ans). On pourrait donc croire que cette séparation s’est passée sans un réel préjudice pour la trésorerie du club. Que nenni ! En effet, le latéral droit, auteur de 37 apparitions lors de l’exercice 2023-2024, est reparti avec 2.7 milliards de centimes. Soit 10 mois de salaire. Rien que ça.
Sans “travailler” pour le Chabab la saison prochaine, Belkhiter, qui a rebondi dans la foulée à l’ASO Chlef pour plus 200 millions de centimes/mois, aura donc près de 3 milliards de centimes de plus dans son compte. L’ancien international algérien n’a pas manqué de forcer la main à Mehdi Rabhi, président du Conseil d’Administration de la SSPA/CRB, avant d’apposer sa signature sur les papiers du “divorce”.
Pourquoi l’avoir prolongé de deux ans l’été dernier ?
Le fait est qu’il y a eu une prolongation jusqu’en 2025 l’été dernier entre les deux partie. Et on peut s’étonner de cette démarche du board du Chabab qui a décidé de rallonger son bail alors que d’autres joueurs comme Akram Bouras (22 ans), parti libre vers le MC Alger cet été, devaient constituer une priorité pour être maintenus dans l’effectif. On y ajoutera l’affaire Aymen Bouguerra parti au CS Constantine sans que le CRB ne touche aucun centime à cause d’une clause qui lui a permis de signer aux Sanafirs sans indemnités reversées aux Belouizdadis.
Un an plus tard, la direction s’est retrouvée avec un véritable boulet autour du pied. Sachant que Madar Holding, propriétaire des Rouge et Blanc, met les gros moyens en termes de salaires et d’indemnités, Belkhiter et ses représentants ont su tirer leur épingle du jeu et saigner, encore plus, les finances du vice-champion d’Algérie. Pourquoi l’Etat-major des gars de Laâquiba n’a pas demandé à Belkhiter d’acheter sa libération alors qu’elle était en position de le faire. L’empressement à libérer des licences prévaut sur la gestion responsable. Après tout, personne ne paie de sa poche.