Aïssa Mandi (80 capes pour 4 buts) fait partie des cadres de l’équipe nationale depuis de nombreuses années. A compter de 2014, les sélectionneurs ont compté sur lui. De Halilhodzic à Belmadi en passant pas Leekens, Alcaraz et même Madjer, il a été indéboulonnable dans l’axe de la défense algérienne. Et ce en toutes circonstances. Mais voilà que l’idée de se passer de lui est de plus en plus concevable. Âgé de 31 ans et peu compétitif en club, son utilité n’est pas remise en considération. Cependant, sa motivation de continuer à jouer en sélection ne serait plus la même. Des échos le donnent même absent pour la prochaine date FIFA de mars… à sa demande. Mais Belmadi ne serait pas trop emballé par cette prise de risque.
Dans la défense axiale des Verts, le sociétaire de Villarreal CF aura été une certitude ces 10 dernières années. Il a notamment livré une belle Coupe du Monde 2014 alors qu’il n’avait débarqué que lors du barrage qualificatif pour le tournoi planétaire face au Burkina Faso sans jouer la moindre minute.
Un riche CV international
Mandi a pris place pour ne plus jamais la céder. Son professionnalisme, que Belmadi admire particulièrement et publiquement, et son implication ont été constatés par les différents coach de l’EN. Même du temps de Rabah Madjer, quand les locaux ont été privilégiés, l’ancien du Real Betis est resté le choix numéro un.
D’ailleurs, même quand il est peu compétitif, son statut chez El-khadra n’est pas remis en question. En effet, le temps de jeu n’aura jamais trop pesé au moment de décider de le mettre dans le onze ou pas. En tout, il a débuté 79 de ses 80 sélections. Il a honoré une participation au Mondial et 4 à la CAN (2015, 2017, 2019 et 2021). Ce n’est donc pas rien. Il a même été capitaine sous les ordres de Leekens et Madjer. Et, à l’époque, il était performant avec les Sévillans où il était devenu incontournable.
Mur porteur de l’axe
C’était avant de rallier Villarreal FC où il se contente d’être un remplaçant. Depuis l’entame de l’exercice, il n’a fait que 22 apparitions dont 17 comme titulaire sur 35 matchs possibles. En Liga, il n’a pas foulé la pelouse lors des 7 dernières sorties du Sous-Marin Jaune. Et cela peut être tracassant pour lui niveau sensations.
Dès lors, sa situation le préoccupe et l’idée de couper avec la sélection aurait germé dans sa tête. Toutefois, il faut dire que l’appréhension est là pour l’arrière-garde Dz où les alternatives présentant des garanties ne se dégagent pas. Surtout que les choses étaient figées avec Belmadi qui n’affectionne pas franchement le côté expérimental au foot.
Désormais, le chef de la barre technique des Fennecs pourrait devoir essayer ce que ça donne sans Mandi. D’autant plus que le Niger est un adversaire prenable et contre lequel le remaniement présente moins de risques. Ceci pourrait impliquer le replacement de certains joueurs voire le réajustement du schéma tactique. Un sujet qu’on traitera incessamment en détail et avec les cas de figures possibles.
