Saïd Benrahma a pris part à la rencontre de West Ham United chez Liverpool (défaite 1-0) mercredi dernier en Premier League. L’Algérie est entré en cours de jeu à la 61e minutes. Des images relayées sur les réseaux montrent que le milieu-offensif a joué sans protège-tibias à partir de la 75e minute. Ceci est contraire à la loi qui oblige les footballeurs à mettre cette élément. En conséquence, des Anglais, qui ont pourtant l’habitude de voir l’international Jack Grealish évoluer avec des mini-protections, ont réclamé des sanctions pour le Dz. A tort. Explications.
Certes, depuis 1990, les protège-tibias sont loin d’être un accessoire facultatif dans les matchs de football. Que ce soit chez les pros ou les amateurs. En effet, dans l’article 16.3 du règlement du jeu note que « le port des protège-tibias est obligatoire pour tous les joueurs et joueuses. En cas de non-respect de cette obligation nécessaire pour sa sécurité, le joueur fautif peut se voir interdire l’entrée du terrain de jeu ou être invité à le quitter afin de se mettre en conformité ».
Un élément encombrant
Ainsi, ce n’est aucunement la faute de Benrahma si l’arbitre de la rencontre, Stuart Attwel, n’a pas remarqué que l’ancien sociétaire de Brentford évoluait sans ladite protection. Par ailleurs, il faut savoir que même si « une réserve ou une réclamation sur le non-respect de cette obligation par un ou plusieurs joueurs d’une équipe » peut être « déposée dans sa forme réglementaire », cela « ne peut conduire à la perte d’une rencontre ».
Beaucoup de joueurs n’aiment pas trop porter les protège-tibias. Même si l’élément en question suit les progrès technologiques pour plus de confort. E, effet, les équipementier et des marques indépendantes proposent du sur-mesure, des pièces carbone pour plus de légèreté et des manchettes pour une meilleure fixation. Par ailleurs, les Depay, Dybala, Grealish et d’autres footballeurs se contentent de mettre des protège-tibias kids pour avoir la tenue complète et règlementaire lors des matchs.