Alors que les Jeux Paralympiques, Paris 2024, approchent de leur apogée, les espoirs algériens se tournent vers une enchantante éventualité, une possible répétition d’un exploit mémorable : voir trois athlètes algériens sur un seul et même podium.
L’attraction de la 3ᵉ journée des Jeux Paralympiques sera, entre autres, la finale du concours de lancer de massue (F32) messieurs, prévue en fin d’après-midi de ce samedi à 18h05. Quatre athlètes algériens, tous prêts à tout donner pour porter haut les couleurs du pays, entreront en lice. Il s’agit d’Ahmed Mehideb, de Walid Ferhah, de Bahlaz Lahouari et du tout nouveau, Abdelhak Missouni. Ces noms résonnent déjà avec force dans la sphère paralympique algérienne, et selon les pronostics des entraîneurs, les espoirs de médailles sont bien réels.
En effet, la possibilité d’un nouveau triplé paralympique pour l’Algérie, après l’exploit de 2012 à Londres, se dessine puisqu’elle est dans les tablettes de nos athlètes. Fort de son expérience et sa régularité, Ahmed Mehideb, champion du monde en titre au Japon lors des Championnats du monde paralympiques 2024 à Kobe, est un sérieux prétendant à l’or du lancer de massue F32. Walid Ferhah, médaillé d’argent lors du même événement, a, quant à lui, démontré à maintes reprises une capacité à se surpasser lors des grands rendez-vous. De plus, Bahlaz Lahouari, le talentueux double médaillé de bronze en 2012 à Londres, pourrait bien créer la surprise en figurant sur les hautes marches du podium parisien. Enfin, Abdelhak Missouni, le nouveau venu, apportera sans doute une énergie renouvelée et un désir ardent de prouver sa valeur sur la scène internationale.
JP Paris 2024 : tous unis pour réitérer l’exploit londonien de 2012
Pour se souvenir du dernier exploit algérien de ce genre, il faut revenir douze ans en arrière, plus précisément aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012. À cette occasion, l’Algérie avait marqué les esprits en réalisant un triplé historique dans la même épreuve, à savoir le lancer du poids de la catégorie F32/33 : Mounir Bakiri, Karim Benita et Kamel Kardjena avaient fait flotter haut le drapeau algérien en occupant les trois marches du podium. Cet exploit avait suscité l’admiration du monde entier et reste gravé dans la mémoire collective comme un moment d’exception où l’excellence algérienne avait terrassé toute concurrence.
À Paris, les athlètes de l’Algérie sont prêts à revivre l’émotion londonienne de 2012, à retrouver ce moment unique où l’hymne national avait retenti alors que l’ensemble des drapeaux était 100% algérien. Le défi est grand, mais nos athlètes sont bien décidés à écrire une nouvelle page de l’histoire paralympique. Compte tenu des derniers résultats de lanceurs algériens, l’espoir est permis, l’histoire peut se répéter, et l’Algérie pourrait à nouveau briller au firmament des Jeux Paralympiques.
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