Dris Messaoud devait faire son entrée en matière dans les épreuves du judo (-73 kg) des Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet – 11 août) ce lundi. Malheureusement, étant en surpoids à la pesée, la Fédération internationale de judo (IJF) l’a déclaré inéligible. Toutefois, comme le combat devait l’opposer à Tohar Butbul, athlète de l’occupant sioniste, l’instance internationale pense qu’il y a aiguille sous roche. L’IJF va, selon nos confrères de L’Equipe, ouvrir une enquête concernant cet épisode.
Le règlement est clair. Un judoka qui dépasse son poids ne peut pas combattre car il passe dans le “hors catégorie”. C’est ce qui est arrivé avec l’Algérien, triple champion d’Afrique, qui comptait 400 grammes de plus au moment de monter sur la balance. Dès lors, règlementairement, il n’était pas qualifiable pour se présenter sur le tatami.
Pourtant, le règlement protège Messaoud
En effet, Le document SOR (Règles sportives et d’organisation) de l’IJF est clair. Dans la section 6 (pesée officielle), on peut lire que “tout athlète ne passant pas la pesée officielle ne sera pas autorisé à participer à la compétition”. Mais il s’avère que l’emballement médiatique autour de son “forfait” a mis éveillé des soupçons à l’IJF. L’organisme soupçonne une préméditation pour cette prise de poids afin d’éviter d’affronter le représentant d’un état criminel.
Quand bien même c’est le cas, les diverses structures mondiales devraient aller enquêter sur les crimes que commet l’armée de Tsahel depuis des mois en Palestine Occupée. La présomption d’innocence est manifestement sélective quand la culpabilité avérée est impunie. Le monde de nos jours…
Trois talents, âgés de 21 ans ou moins, sont en lice pour le Trophée du Meilleur Espoir 2025.
