JO Paris 2024 : la raison de l’absence de certains athlètes de la cérémonie d’ouverture

Le vendredi 26 juillet, date du début des tant attendus Jeux Olympiques de Paris 2024, approche à grandes enjambées. Comme à l’accoutumée, une cérémonie d’ouverture précédera le lancement effectif des joutes de l’Olympiade. Une cérémonie qui s’annonce grandiose, compte tenu de son caractère « révolutionnaire, briseur de codes et Historique ».

En effet, le grand spectacle de bienvenue des JO de Paris 2024 aura lieu sur la Seine. Un choix sans précédent et qui marque une rupture avec la tradition de la tenir au sein d’une enceinte sportive. Néanmoins, ce virage historique se fera au détriment de quelques autres traditions.

Ainsi, les organisateurs des JO 2024 ont décidé la limitation du nombre des athlètes qui défileront sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture. Une décision qui privera certains athlètes de goûter à cette parade mémorable.

Pour la délégation algérienne, le nombre de personnes autorisées à défiler a été limité à 29. Une limitation qui forcera plusieurs athlètes à tourner le dos à ce premier épisode olympique.

JO Paris 2024 : Nemour et Boudiaf privées de la grande parade du 26 juillet

Indiquant que plus de 20 athlètes algériens ne prendront pas part à la parade de la cérémonie d’ouverture, le chef de la délégation algérienne, Kheïreddine Barbari, a expliqué certaines absences. Ainsi, la talentueuse Kaylia Nemour et la prometteuse Saoussen Boudiaf ne seront pas présentes lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024.

Si l’absence de la plus jeune athlète de la délégation algérienne, Nemour en l’occurrence, a été expliquée par « un choix fait pour ne pas fatiguer l’athlète qui aura rendez-vous avec le début des épreuves de la gymnastique juste après la cérémonie, vu que cette dernière relève d’un parcours marathonien » dira Barbari, l’absence de l’escrimeuse Boudiaf a fait couler beaucoup d’encre.

En réponse à des rumeurs « farfelues » le chef de la délégation nationale a déclaré, « les organisateurs nous ont octroyé qu’une seule barque, la délégation algérienne compte plus de 80 membres, dont 46 athlètes. Quand on sait que le nombre des athlètes que les organisateurs ont autorisés sur chacune des embarcations ne dépasse pas les 29, des concessions devaient être faites ».

Des concessions qui n’ont pas été au goût de l’escrimeuse de 30 ans qui a fait savoir son mécontentement auprès du chef de la délégation. « J’ai reçu une lettre de la part de Saoussen Boudiaf. Je comprends son mécontentement car ça provient de l’ambition légitime de tout athlète de vouloir représenter son pays. Mais nous avons fait recours au tirage au sort pour déterminer qui choisir lors de la cérémonie », ajoute Berbari.

Sur les critères de « ces choix », l’actuel président de la fédération algérienne de cyclisme, a dit, « Partant d’un principe d’équité entre toutes les fédérations, nous avons attribué à chacune d’entre elles 3 places pour assister à la cérémonie d’ouverture, une et un athlète, et un encadrant. Pour l’escrime, le hasard a voulu que ça soit Zohra Kehli et Heroui Salim. », a-t-il précisé.

Affirmant qu’il « n’y a pas un cas Boudiaf » Barbari a souligné que la communication officielle est le seul rempart solide et fiable face aux rumeurs.

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