La lutte algérienne, l’une des disciplines les plus représentées aux Jeux Olympiques d’été, Paris 2024, a terminé sa participation sur une note pour le moins très décevante. Malgré le nombre important des athlètes en lice, 8 athlètes en l’occurrence, la lutte n’a pas réussi à donner satisfaction. Et pourtant avant les JO, le président de la Fédération, Hamza Doughdough, promettait que la participation algérienne allait être « historique ».
En effet, dans ces deux variantes, libre et gréco-romaine, la lutte algérienne n’a pas fait le poids lors de ces JO, larguée par une concurrence d’un autre niveau. Les lutteurs algériens ont fini aujourd’hui leur participation aux JO comme ils l’ont commencé.
Défaite après défaite, malgré les multiples chances de se rattraper, de décrocher des médailles de bronze vu les règles du jeu qui permettent de prétendre à une 3ᵉ place sur le podium si votre vainqueur se hisse en finale, nos lutteurs n’ont malheureusement pas fait bonne figure. La déception est forcément immense.
Lutte algérienne aux JO Paris 2024 : des statistiques effrayantes !
Avec la fin de la participation de nos 8 lutteurs aux JO Paris 2024, on a une image complète d’un tableau qui donnait pourtant des espoirs avant le début des joutes. Un tableau, aujourd’hui, plein de rayures et de fausses lignes. Au cours des JO parisiens, nos 8 lutteurs ont disputé 11 combats, entre épreuves qualificatives et épreuves de repêchage pour la médaille de bronze.
Malgré un alignement de circonstances favorables pour décrocher plus de deux médailles de bronze (rappelons que la règle permet de se positionner sur la 3ᵉ marche du podium si votre vainqueur se qualifie pour la finale), les chances ont été maladroitement gaspillées. De plus, l’une des statistiques les plus inquiétantes quant à la participation des lutteurs algériens aux JO est celle relative au nombre de points enregistrés.
Ainsi, l’ensemble des 8 lutteurs n’aura réussi à obtenir qu’un simple point technique. Une très maigre performance pour 8 athlètes dont des champions d’Afrique. Nos athlètes ont subi 75 points dans leurs 11 combats. Par ailleurs, 8 combats ont été arrêtés par le corps arbitral pour « inégalité » dès le premier round. Autrement dit, 8 combats sur 11 n’ont pas touché à leur fin puisque l’équilibre penchait, dès les premières minutes du premier round, vers la partie opposée. L’amère réalité du haut niveau.
Seule la lutteuse, Chaimaa Aouissi, pourrait être exemptée de ce constat affligeant, elle qui s’est blessée au bout de 30 secondes de son combat. Finalement, ils ne sont que deux lutteurs qui ont pu résister à ce niveau ultra-compétitif, en arrivant au bout de leurs combats respectifs, sans toutefois rejuger le moindre exploit. Il s’agit de Fadi Rouabah et de Bachir Sid Azara, qui ont terminé leurs combats, sans intervention des arbitres pour mettre fin à la joute avant le temps réglementaire.
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