Stade de Baraki: La mauvaise herbe, le germe persistant pour Belmadi

Comme lors des trois derniers rassemblements, l’équipe nationale est confrontée à un problème de pelouse qui semble persister malgré l’inauguration de nouveaux stades aux “normes mondiales”. Pour son retour au stade Nelson Mandela, dans lequel elle s’est produite en mars dernier contre le Niger, notre sélection ne jouera pas sur un terrain dans son état optimal. Et Djamel Belmadi, l’entraîneur en chef, n’a pas donné des échos rassurants sur la qualité de l’herbe de l’antre de Baraki.

A chaque stage, l’EN se retrouve face à la contrainte de marcher sur la pointe des pieds sur l’aire de jeu qui abrite son match. En effet, Islam Slimani & cie devront -encore une fois- se passer de la séance de reconnaissance pour ne pas abimer le gazon. « Il était prévu que nous allions mardi et la veille du match nous y entraîner, mais nous ne le pourrons pas. C’est la même situation qu’à Annaba. Ils sont en train de le finaliser et nous risquerions de l’endommager. Les choses sont simples, claires, sans polémique », a noté Belmadi.

Natural Grass avait pourtant fait du bon travail

C’était tout de même une “demi-plainte” et du désabusement puisque le driver des Verts lâchera aussi un « de toute façon que je parle ou pas c’est la même chose ». Par ailleurs, on peut noter que Natural Grass, qui était en charge de l’entretien du gazon de nombreuses enceintes parmi lesquelles celle du Nelson Mandela, n’est plus en activité au stade Baraki depuis mai dernier soit dans la foulée du CHAN-2023 puis la CAN-2023 U17.

De nombreuses rencontres se sont déroulées dans cet antre qui a pu préserver son éclat malgré la charge. Mais il s’est détérioré par la suite car, pas rémunérée pour ses services et visiblement arnaqué par la FAF de Djahid Zefizef, Natural Grass a préféré quitté les lieux faute de contrat d’entretien. Et ce sont les jardiniers de l’OCO du stade du 5 juillet qui ont essayé de prendre le relai en travaillant avec les moyens du bord et sans aucune connaissance de la technique de lumino thérapie. Et -à priori- leurs efforts, bien que louables, n’ont pas suffi pour présenter un terrain qui convienne à Belmadi.

L’EN A devait avoir l’exclusivité de l’exploitation mais…

Mais ce n’est pas le seul détail qui dérange vraiment le coach. « On nous a présenté le Stade de Baraki comme étant celui de l’Équipe Nationale. Tous les pays en ont un. Nous on ne peut pas vraiment le dire. On n’y a joué qu’une fois ! Les U17 etc… y ont largement joué plus que nous, pour ceux qui disent que je ferme les stades ! », a relevé le chef de la barre technique des Fennecs. Et il n’a pas tort car le stade Nelson Mandela devait, à la base, abriter exclusivement les matchs d’El-Khadra.

Aujourd’hui, on ne peut pas dire que les camarades de Riyad Mahrez ont leurs repères dans cette enceinte. D’autant plus que lors de la seule fois où il s’y sont produits, ils ont gagné difficilement contre le Niger (2-1) en mars dernier. Dès lors, l’adaptation doit être facilitée par les responsables. Pour cela, il faut garantir une surface digne de l’équipe nationale. Selon nos informations, la Fédération algérienne de football (FAF) est en train de finaliser un plan d’action dans ce sens.