Le 6 novembre dernier, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre de la Commission nationale de veille et de suivi de l’évolution de l’épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19), s’est montré pessimiste au sujet du début du championnat de Ligue 1 professionnelle de football.
”La situation sanitaire n’est pas reluisante, très préoccupante même à telle enseigne que les pouvoirs publics ont pris des mesures pour endiguer la progression exponentielle du virus. Nous aimons le football, qui est notre sport favori, le problème est qu’on ne peut pas prévoir ce qu’il va se passer d’ici au 28 novembre. Les hôpitaux sont saturés par des personnes qui sont dans un état grave. Si la situation n’évolue pas positivement, la compétition ne pourra pas débuter”, a-t-il indiqué sur les ondes de la radio nationale.
Cela s’était passé au moment où plusieurs cas de contaminations ont été enregistrés également depuis quelques joueurs chez certains clubs, à l’image du MC Alger (3 cas), le NA Hussein-Dey (3 cas), et l’ASO Chlef (4 cas). Trois jours plus tard, soit exactement le 9 novembre, la réponse de la Ligue de football est venue de la part de l’agence algérienne de presse (APS) citant justement, l’instance chargée de l’organisation de ce championnat : « Le coup d’envoi du championnat d’Algérie de Ligue 1, saison 2020-2021, est maintenu au 28 novembre ».
La date a été confirmée après l’annonce par la Confédération africaine de football (CAF) du calendrier de ses deux compétitions de clubs, auxquelles quatre représentants algériens prendront part, le CR Belouizdad et le MC Alger (Ligue des champions) ainsi que l’ES Sétif et la JS Kabylie (Coupe de la Confédération).
D’autre part, la Supercoupe d’Algérie 2018-2019 entre l’USM Alger (champion d’Algérie) et le CR Belouizdad (vainqueur de la Coupe d’Algérie) est maintenue pour le 21 novembre. Mais, là, il se trouve que la LFP a bien pris ses précautions en précisant que tout est prévu, sous réserve de la délivrance de l’autorisation des services du Premier ministère… Pour le moment, la FAF, la LFP, la commission nationale chargée du suivi de la pandémie et le Premier ministère observent un mutisme total alors que la barre des 1000 cas positifs a été enregistrée hier, mardi dans notre pays…