La Ligue 1 Mobilis s’apprête à vivre une nouvelle journée pour le moins “morose”. À partir de ce mardi, la 17ᵉ journée se déroulera dans une atmosphère silencieusement “pesante”, avec six rencontres sur huit qui se joueront à huis clos. Une situation qui devient presque une norme cette saison, face à l’incapacité de mettre un terme aux causes de la privation.
Au programme, des affiches qui, en temps normal, auraient attiré un public nombreux : JS Saoura – US Khénchela, CS Constantine – ASO Chlef, Olympique Akbou – JS Kabylie, US Biskra – MC El Bayadh, MC Oran – ES Mostaganem et ES Sétif – CR Belouizdad. Autant de matchs qui se dérouleront dans le silence, une réalité de plus en plus récurrente dans notre football national.
Si les raisons de ces sanctions sont diverses, leur impact est, lui, bien visible : des stades vides, des joueurs privés du soutien de leurs supporters et des tribunes de leur ferveur habituelle. Le ratio huis clos par match de cette journée est inquiétant. 6/8, 75% des matchs… L’ambiance des stades, moteur essentiel du spectacle, s’efface peu à peu, laissant place à des rencontres sans saveur. Les clubs, les joueurs et surtout les supporters espèrent un retour “à la normale” pour que le football retrouve enfin son essence : la passion partagée dans les gradins. Face à la massue du “huis clos pour tous” qui frappe encore, le message des groupes des supporters est clair : ” n’y a-t-il que le huis clos pour sanctionner l’incivisme de petite faction d’un grand public passionné ?”.
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