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Manchester City : Mahrez, manque de confiance et surrégime

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Riyad Mahrez Manchester City OM

Ces derniers temps, il aura joué souvent sans se montrer tranchant pour se faire de la place et profiter des défections. Dans le onze d’un Manchester City peu inspiré en ce début de saison, Riyad Mahrez a enchaîné les rencontres sans pour autant livrer de remarquables performances. On a l’impression que quelque chose coince…

En l’espace de 30 jours, Mahrez a pris part à 10 rencontres (8 en club et 2 en sélection) dont 9 de suite qu’il a débutées. En ce début de saison, le Citizen est (trop) souvent utilisé. Au total, il cumule 791 minutes de jeu toutes compétitions réunies en comptant les deux sorties amicales de l’EN contre le Nigéria et le Mexique pour la date FIFA d’octobre.

Faux 9 et vraie difficulté

Toujours dans le bilan comptable, l’ex sociétaire de Leicester City a marqué deux buts (1 avec City et un avec  les Verts) et délivré une passe décisive avec les Skyblues. Décisif 1 match sur 3 en moyenne, il est loin de ses standards habituels. A titre d’exemple l’an dernier, il était impliqué dans une réalisation toutes les 100 minutes.

Il y a comme un coup de mou chez la 3e recrue la plus chère dans l’histoire des Mancuniens. Cela peut s’expliquer par son changement de poste lors de certaines explications où il a dû jouer en faux 9 en l’absence de Sergio Agüero et Gabriel Jesus. Plus habitué à jouer excentré côté droit, le milieu offensif de 29 ans n’a pas pu franchement s’adapter à un rôle de circonstances. Malgré la preuve de confiance de son entraîneur qui avait déjà donné ce rôle à un certain Lionel Messi lorsqu’il coachait le FC Barcelone, le meilleur joueur du championnat d’Angleterre en 2016, a paru sans repères.

Besoin de repos ?

Un manque de justesse et de lucidité qui pourrait trouver explication dans le manque de fraîcheur physique et le besoin d’avoir un break pour retrouver les aptitudes athlétiques. Le paradoxe est là. Pour ce qui est des statistiques, Mahrez est plus efficace quand  il ne joue pas souvent. On a comme l’impression que se sentir en difficulté rend son football plus « incisif ». Aussi, enchaîner les matchs après une trêve écourtée et dans un team qui propose, plus que jamais, un jeu brouillon n’aide pas vraiment à soigner la production.

Mardi dernier, on croyait que le Fennec allait aligner une 10e rencontre dans le onze de départ contre l’Olympique Marseille pour le compte de la 2e journée de Ligue des Champions UEFA. D’autant plus qu’il s’était présenté en conférence de presse d’avant-match aux côtés de son entraîneur Pep Guardiola mais ce n’était pas le cas.

Menace de concurrence et fulgurances

C’est avec la chasuble du remplaçant qu’il a foulé la pelouse de l’Orange Vélodrome faisant une entrée à la 77e minute alors que les vice-champions sortants de Premier League menaient déjà 2 buts à 0. En sortant du banc, il a décalé Kevin De Bruyne d’une subtile passe dans l’intervalle pour qu’il serve Sterling qui a aggravé la marque.

Une phase de jeu qui montre que le champion d’Afrique peut apporter de la profondeur et casser les lignes adverses avec ses transmissions soyeuses. Mais les fulgurances peuvent ne pas suffire compte tenu de la permanente concurrence à ce niveau d’exigence.

En ce début d’exercice on n’a pas eu droit au Mahrez flamboyant. A l’image de tous ces coéquipiers, il n’est pas tout à fait inspiré. Mais, contrairement à ceux qui sont dans les plans durables de Pep, il peut vite rétrograder dans la hiérarchie s’il ne se ressaisit pas vite et retrouve sa sérénité footballistique. Surtout que pendant ce temps là, les Phil Foden, Bernardo Silva et le nouveau Ferran Torres marquent des points…

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