C’est Djamel Belmadi qui le reconnaît à demi-mots ce lundi matin en conférence de presse. L’Algérie a du mal à trouver un sparring-partner pour le match amical de juin. Les équipes sollicitées posent même des conditions qui dépassent parfois l’entendement. Clairement, les récents résultats de l’EN et la non-qualification à la Coupe du Monde 2022 la mette en position de “faiblesse” et la rétrograde dans l’échelle de l’attractivité.
La déclaration est on ne peut très révélatrice. “J’espère qu’on aura un 3e match. C’est presque inquiétant de voir à quel point c’est difficile se mettre d’accord avec les équipes”, admet Belmadi. En outre le sélectionneur révèle que “depuis plus d’un mois, on reçoit des demander presque indécentes pour jouer en amical”.
Perte de prestige et de sollicitations
Certainement, ça aurait été plus facile de convaincre des sélection de jouer si les Fennecs s’étaient qualifiés en Coupe du Monde 2022. Mais ce n’est pas le cas. Quand on y ajoute la pâle participation à la CAN-2021 et l’état de débandade à la Fédération algérienne de football (FAF), cela décuple les difficultés à boucler des deals sportifs.
Selon nos informations et comme nous le révélions samedi, l’Afrique du Sud devrait servir d’adversaire pour la joute amicale de juin. Le driver d’El-Khadra a noté que cela devrait être finalisé aujourd’hui ou demain. Si le plan ne foire pas comme c’était le cas avec le Paraguay.