C’est officiel. Khayreddine Merzougui (30 ans) a paraphé, ce lundi, un contrat de 2 ans au MC Alger. L’attaquant est de retour dans un club qu’il connaît déjà puisqu’il y a évolué entre 2015 et 2017 avant d’être suspendu pour dopage (4 ans). Pourtant lié jusqu’à octobre avec le CR Belouizdad, sa dernière escale, il a décidé d’écourter son contrat. Après avoir songé à arrêter définitivement sa carrière pour des convictions religieuses, il a fini par signer chez le Doyen après avoir eu des offres en provenance d’Arabie saoudite et de Tanzanie. Explications.
Ce n’est pas faute de propositions que Merzougui a quitté le Chabab. En effet, la direction du triple champion d’Algérie lui a proposé de rempiler au moins jusqu’à la fin de saison prochaine. Mais le natif d’Aïn Defla n’a pas voulu poursuivre l’aventure avec les Rouge et Blanc.
Ayant traversé une passe très difficile avec une suspension de 4 ans entre 2017 et 2020 pour avoir consommé un produit prohibé (complément alimentaire), l’avant-centre a trouvé refuge dans le spirituel. Après s’être relancé à la JSM Skikda, il a rejoint les Belouizdadis le 04 avril 2021. Son passage chez les Chababistes est loin d’être mauvais. En tout, il a planté 21 buts et délivré 9 passes décisives en 57 apparitions. Toutefois, il n’a jamais pu faire l’unanimité auprès des supporters.
Football-spirituel
Par ailleurs, Merzougui avait, selon des indiscrétions, un autre poids qui le gênait. Il s’agit du sponsor sur le maillot floqué Madar Holding, actionnaire majoritaire du club algérois. Sachant que c’est une entreprise du secteur du tabac, il a estimé que ses revenus (un salaire de 250 millions de centimes/mois) n’étaient pas en conformité avec sa conviction. Deux années, ça change un homme. Dès lors, il était décidé à quitter les Gars de Laâquiba.
Manifestement, au Mouloudia, il se rapproche plus de son idéal “spirituel”. Il s’agit d’un club historique avec un nom qui est en rapport avec un événement religieux. Cela pourrait peut-être l’aider à s’exprimer de manière optimale. Ce choix est à respecter. Même si des contradictions peuvent être décelées.