Il n’est là que depuis mars dernier mais Farès Chaïbi (9 apparitions internationales) est déjà un incontournable dans l’échiquier de Djamel Belmadi. Ce dimanche au Mozambique, il était l’un des artisans d’une victoire (0-2) qui devrait peser dans les qualifications de la Coupe du Monde 2026. Alors qu’il ne fêtera que 21 ans le 28 novembre prochain, l’ancien pensionnaire du Toulouse FC prend clairement une place permanente chez les Verts. Surtout qu’il est là dans les moments clés et les matchs où l’EN est face à un gros test.
Il a planté le décor dès sa première sélection. Entré en jeu à 20 minutes de la fin, il avait fait une sublime ouverture pour Badredine Bouanani qui avait servi Riyad Mahrez pour la réalisation victorieuse contre le Niger (2-10) au mois de mars dernier. A ce moment, il était déjà sur le côté gauche qu’il aime particulièrement.
Plus jamais à droite ?
Ce dimanche, c’est une fois replacé sur ce même flan qu’il a pu s’exprimer plus efficacement alors que Belmadi s’entêtait presque à le faire jouer à droite. Et c’est aussi dans cette zone préférentielle qu’il a scellé le succès référence à Dakar contre le Sénégal en septembre d’une tête imparable.
Un mois plus tard, il a remis ça contre l’Egypte avec un coup de casque mais l’arbitre a considéré qu’il était hors-jeu. Pour la date FIFA de novembre, il a été moyen lors de la réception de la Somalie jeudi écoulé avant de s’illustrer chez les Mozambicains avec l’ouverture du score et débrider une rencontre que les Fennecs ont pris par le mauvais bout. Tout cela poussera Belmadi a compter plus sur lui. Et on espère qu’il se résoudra à l’idée de le faire jouer sur le côté gauche pour en tirer un max. D’autant plus qu’à l’Eintracht Frakfurt, il paraît efficace dans ce secteur. A la CAN-2023 (13 janvier – 11 février), Chaïbi sera l’une des cartes des Verts.