Auteur d’un match très solide jeudi contre la Somalie (3-1) en ouverture des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, Ramiz Zerrouki (26 sélections) était l’une des rares satisfactions du côté des Verts. Important dans le dispositif de Djamel Belmadi, on se demande s’il est physiquement en mesure de rééditer la même performance dans le cas où il jouera ce dimanche (14h00) chez le Mozambique.
Il avait régné au milieu de terrain alors qu’on pouvait constater de nombreuses défaillances tactiques jeudi face aux Somaliens. Dans le prolongement de ce qu’il montre avec Feynoord Rotterdam (Eredivise/Pays-Bas) depuis un moment, Zerrouki a considérablement aidé le bloc des Verts pour tenir bon. Il était à la récupération mais aussi à la relance pour tenter d’aérer un jeu qui ne respirait pas la sérénité.
Bentaleb à la rescousse ?
D’ailleurs, il faut relever que l’ancien sociétaire du FC Twente était resté sur la pelouse jusqu’au coup de sifflet final. Belmadi s’était certainement rendu compte que la présence de Ramiz était indispensable pour préserver l’équilibre. La physionomie de la partie a probablement faussé les calculs du sélectionneur qui aurait aimé faire souffler Zerrouki dans l’optique de l’utiliser trois jours après.
Dès lors, il faudra se rabattre sur Nabil Bentaleb face aux Mozambicains. Parmi les 23 sélectionnés pour la date FIFA de novembre, le pensionnaire de Lille OSC est le seul à pouvoir évoluer en sentinelle. On peut penser que Hicham Boudaoui peut être une solution dans ce compartiment. Mais la préférence devrait aller pour Bentaleb sur lequel le coach des Fennecs semble compter. «J’ai un vrai bon espoir pour Bentaleb, qui a énormément muri, que ce soit personnellement ou dans son jeu. Son poste est d’ailleurs essentiel, même si les choses ne sont pas arrêtées quant au fait d’avoir un ou deux joueurs dans cette position là », a noté Belmadi. Pour ce duel contre les Mambas, il devrait le placer devant sa défense.