La prochaine date officiellement vacante pour la CAN est celle de l’édition 2027. Et Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF), a déjà une idée sur l’organisation de ladite séquence puisqu’il la voit bien se tenir en Afrique de l’Est. Un fait qui serait inédit. Cela veut dire que la candidature de l’Algérie pour organiser la messe de l’année en question a des risques de ne pas avoir de soutien. A moins que…
Avant sa visite de 24 heures en Algérie, le patron de la CAF était en Ouganda pour 48 heures. De là-bas, il avait fait une déclaration qui donne des indicateurs sur les intentions futures de l’instance. « J’ai appris hier que l’Ouganda et la Tanzanie souhaitent accueillir la Coupe d’Afrique des nations 2027. En tant que président de la CAF, je dois soutenir les 54 associations membres de manière égale. Et je dois dire que personnellement, je ne me contenterais pas d’accueillir favorablement mais j’encouragerais une candidature commune entre ces deux pays », a indiqué le successeur d’Ahmad Ahmad.
La possibilité de reprendre la CAN-2025
Par ailleurs, l’homme d’affaires sud-africain estime que : « Cela contribuerait énormément au développement du football en Ouganda et en Tanzanie ». Aussi, il rappelle que « cette région n’a jamais accueilli de Coupe d’Afrique des nations auparavant et ce serait une bonne chose pour l’Ouganda et la Tanzanie, non seulement pour promouvoir le développement du football, mais aussi dans d’autres domaines comme le tourisme, les investissements et le commerce ».
La tendance pour l’aboutissement de cette candidature est claire. Et cela vient contrarier une éventuelle postulation algérienne pour abriter cette compétition. Pourtant, Motsepe s’est entretenu vendredi avec Djahid Zefizef, nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF). Et si le boss de la CAF s’est projeté sur l’opus 2027 avec autant de certitudes, c’est peut-être parce que la CAN-2025, que devrait organiser la Guinée, sera réattribuée. L’Algérie, qui sera hôte du CHAN-2022 du 13 janvier – 04 février prochains, pourrait, à priori, prendre le relais… si le Maroc, dotée d’une assise infrastructurelle de qualité, ne vient pas se mêler à la lutte.