Poste de latéral droit : En fait rassurant, Zeffane a tenu son rang 

Aux yeux du sélectionneur Djamel Belmadi, le poste de latéral droit est acquis à Youcef Atal. Le sociétaire de l’OGC Nice reste le choix principal au poste. Mais il se trouve qu’il est en proie à des problèmes physiques récurrents. D’ailleurs, il a dû faire l’impasse sur la sortie contre le Mali samedi afin de récupérer pour le match face à la Tunisie. Son suppléant, Mehdi Zeffane, a montré de la solidité défensive. Sa prestation avait de quoi rassurer le driver de l’EN.

Apparemment, la saison plutôt aboutie avec Krylia Sovetov de Samara avec un retour dans l’élite russe a fait du bien à Zeffane. En effet, il a récemment assuré que cette expérience l’a aidé à s’épanouir. Important avant en sélection, dans une rencontre où la défense algérienne a été sérieusement testée par les Maliens. L’ancien pensionnaire du Stade rennais a assumé son rôle.

Certes, son activité offensive n’est en rien similaire à cette d’Atal. Mais il faut noter que la principale mission reste de protégés les arrières et empêcher le danger dans la surface des Fennecs. Une tâche dont il s’était bien acquittée à la CAN-2019 en jouant une partie du quart, la demie et la finale face à la Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Sénégal dans l’ordre.

Soutien de Belmadi en facteur déterminant

Même s’il avait joué un rôle actif dans le sacre continental de l’Algérie, Zeffane n’a jamais eu la cote auprès des supporters qui n’ont jamais vu en lui une assurance tous risques. Surtout après son entrée en jeu compliquée face aux Ivoiriens. « À ce moment-là, je me suis mis dans ma bulle. J’ai essayé de ne pas écouter ce qui se disait à l’extérieur », avait révélé le champion de la D2 russe.

Cependant, dans les moments où tout le monde a douté de lui, il a pu compter sur l’apport psychologique du premier responsable de la barre technique d’El-Khadra qui « était déterminant. Il m’a soutenu et l’a fait savoir dans les médias. J’étais déterminé à ne pas être le maillon faible et à lui rendre la confiance sur le terrain.» L’approche du joueur de 29 ans ne semble pas avoir changé. Au même titre que la confiance de Belmadi. Pour preuve : il lui a donné un match entier contre le Mali. Et le bénéficiaire en a tiré profit. Certes, ce n’était pas étincelant. Mais, dans l’ensemble, le rendement était rassurant.

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