Présenté à la presse bretonne ce lundi, le nouveau portier du Stade Rennais, Raïs M’Bolhi, n’a pas caché sa joie de s’engager en Ligue 1 française. Reconnaissant envers la sélection algérienne, dont il défend le maillot avec fierté depuis 2010, le gardien de 30 ans a déclaré tout son amour qu’il porte pour l’Algérie.
Le nouveau gardien rennais a été présenté à la presse hier. Christian Gourcuff n’a pas hésité une seconde à faire signer l’international algérien de 30 ans. Légèrement touché au genou, il devrait s’entraîner avec son nouveau club d’ici quatre à cinq jours.
Raïs M’Bolhi, vous n’avez joué qu’un seul match à la Coupe d’Afrique des Nations
Oui, pendant la préparation, je me suis fait mal à l’entraînement. Je ne pouvais pas continuer plus.
Pourquoi venir à Rennes ?
Dès que j’ai eu un coup de fil du coach, pour moi c’était très clair et simple. Ramy (Bensebaini) et Mehdi (Zeffane) ne m’ont dit que du bien du club et ça a facilité ma venue. J’étais dans une situation compliquée en Turquie, donc je n’ai pas réfléchi longtemps.
C’est-à-dire ?
En Turquie, il y avait pas mal de paramètres qui n’allaient pas, on ne savait pas trop qui faisait les choix. A un moment donné, il fallait prendre une décision.
Vous vous êtes entraîné seul ?
Non, j’étais toujours sous contrat. Mais je n’ai pas joué la première partie de saison. Mon dernier match en club remonte à la saison d’avant.
Originaire de Paris, vous avez signé étant jeune à Marseille.
Ça fait partie de mon parcours un peu atypique. On est venu me voir quand je jouais dans les catégories jeunes à Paris, ça s’est fait. Quand on est jeune et que Marseille vient nous voir, on y va. (NDLR: c’est le papa de Karim Ziani alors recruteur chez les jeunes pour l’Olympique de Marseille qui a repéré M’bolhi lorsqu’il évoluait au Racing).
Comment envisagez-vous votre arrivée à Rennes ?
Être au Stade Rennais, c’est une chance pour moi de revenir dans un cadre où je sais que je vais pouvoir travailler correctement. J’ai besoin de stabilité car les clubs où je suis passé, c’était parfois un peu n’importe quoi.
Regrettez-vous certains choix ?
Il y en a eu des mauvais de ma part, mais parfois ce n’était pas de ma faute. Si on veut jouer, vivre de sa passion, on n’a pas le choix.
Que représente l’Algérie pour vous ?
Tout. L’Algérie m’a tout donné. Quand en club ça n’allait pas, la sélection a été là pour moi. C’est ce qui fait que je suis là aujourd’hui.
propos recueillis par Ouest-France