Djamel Belmadi n’a pas signé sa résiliation de contrat avec la Fédération algérienne de football (FAF). Attendu dimanche pour une nouvelle entrevue avec Walid Sadi, président de l’instance, l’entraîneur ne s’est pas pointé au siège de Dely Ibrahim. Et, ce lundi, il va embarquer vers Doha (Qatar) sans être parvenu à un accord officiel avec son employeur.
On pensait que le week-end allait rendre Belmadi à l’évidence qui veut que son aventure à la tête de la barre technique des Verts soit terminée. Hélas, il n’e fut rien. Le technicien reste contractuellement lié à la FAF. Pourtant, il y aura un terrain d’entente.
Une rupture officieuse contre 6 mensualités ?
En effet, on croit savoir que Belmadi s’est résolu à l’idée de s’en aller. On parle de 6 mensualité en dédommagement (quelques 1.25 million d’euros) d’un contrat qui courait jusqu’à l’été 2026. Mais tout cela attendait officialisation. L’ancien joueur de l’équipe nationale n’a pas apposé sa signature sur le document. Néanmoins, on peut préciser qu’il pourrait faire cette démarche à distance et que sa présence physique n’est pas obligatoire.
Il est compréhensible que, le sentiment de trahison en considération des tensions récentes entre lui et Sadi, Belmadi a préféré ne pas avoir affaire au successeur de Djahid Zefizef une nouvelle fois. Dans un cas échéant, celui qui a emmené les Fennecs au triomphe mémorable à la CAN-2019 aurait peut-être accepté le deal juste pour pouvoir quitter tranquillement le territoire national. Plus tard, il pourrait engager une procédure auprès de la FIFA pour réclamer ses indemnités dans leur totalité.
