La Fédération algérienne de football (FAF) a été contrainte d’annuler un stage des sélections U17 et U18 prévu ce mois-ci pour des raisons organisationnelles. Le secrétariat de la FAF n’a pas réussi à acheminer le groupe de joueurs professionnels depuis l’étranger, faute de réservation. Une bévue monumentale qui incombe en grande partie au président, Charaf-Eddine Amara, qui récolte les conséquences du limogeage brusque de son secrétaire général à une semaine d’une date FIFA.
Première conséquence du changement inattendu opéré la semaine dernière par Amara à la tête du secrétariat général de la FAF: l’annulation du stage des sélections des U17 et U18. Les services administratifs de l’instance fédérale n’ont tout simplement pas réussi à mettre en place un plan de vol efficace qui aurait permis l’acheminement de la trentaine de joueurs évoluant à l’étranger.
On ne sait pas si l’administration de la FAF s’y est prise à la dernière minute, ou si elle s’est emmêlé les pinceaux faute d’expérience, mais son incompétence sur ce coup a fait rater aux sélections U17 et U18 un rendez-vous important. En effet, ces deux sélections devaient mettre à profit la fenêtre FIFA du mois de novembre pour préparer les échéances futures, à savoir le tournoi de l’UNAF (20-31 décembre 2021) et les Jeux Méditerranéens (2022).
Remaniement brutal et dommage collatéral
S’il faut désigner un coupable à cette bévue, c’est dans la direction du président, Charaf-Eddine Amara qu’il faudra regarder. Ce dernier est coupable en effet pour avoir limogé son secrétaire général à une semaine d’une échéance aussi importante. Le timing mal choisi de ce remaniement soudain a eu pour effet de gripper la machine administrative de la fédération. Car en dépit de la complexité du dossier, eu égard à la situation sanitaire, il y avait possibilité d’acheminer le groupe par d’autres capitales européennes, voire affréter un petit avion pour embarquer les 32 joueurs vers Alger.
Une prouesse visiblement au-dessus des compétences des commis de l’administration fafienne. Reste à savoir si Amara ressent un semblant de culpabilité, ou dira-t-on qu’il n’y a pas de quoi faire un plat pour un « vulgaire » -excusez du peu – stage des jeunes catégories.