Leader de Serie A avec seulement une seule défaite en 15 rencontres disputées, le Napoli d’Adam Ounas et de Faouzi Ghoulam reçoit ce samedi un concurrent aux premières places, l’Atalanta Bergame. Tenus en échec à Sassuolo, les Partenopei espèrent réitérer un match parfait comme face à la Lazio (4-0).
Une opposition remportée (4-0) face aux hommes de Maurizio Sarri qui faisait suite au premier revers en championnat des coéquipiers des deux Fennecs face à l’Inter Milan (3-2). Un premier test face à un adversaire direct pour le titre loupé malgré la très bonne fin de match des Napolitains. Auparavant, le champion d’Italie 1990 avait dominé une Juventus loin des premiers rôles cette saison (2-1). Opposés à La Dea ce samedi (20h45), Adam Ounas, Faouzi Ghoulam et leurs coéquipiers se doivent de l’emporter sous peine de voir les deux clubs de Milan passer devant au classement.
Ounas, l’irrégularité permanente
Le cas Adam Ounas ne cesse de faire parler au sein de l’environnement du football algérien. Un talent indéniable reconnu par tous mais constamment gâché par des blessures musculaires à répétition. Un membre du staff de la sélection algérienne nous relatait il y a peu : “Adam il est constamment avec Ismaël mais les deux c’est le jour et la nuit. Bennacer est l’un des plus professionnels mais Ounas a encore quelques lacunes là-dessus”. Ce qui pourrait expliquer les 57 jours manqués (déjà) par l’ancien Bordelais depuis le début de la saison.
Et pourtant, la plupart de ses apparitions avec le Napoli ont très largement été saluées du côté du pays de la Botte. On pourrait citer ses incorporations face à la Juventus (2-1), Leicester (2-2) et en Pologne face au Legia Varsovie (1-4). Lors des deux premières rencontres, l’Algérien a apporté la percussion nécessaire et permis aux hommes de Spalletti de ne pas perdre. Et que dire de son but en Europa League après un enchainement somptueux. Ménagé face à Sassuolo (2-2 ; 1er décembre) après être revenu d’une énième blessure, le Fennec est annoncé titulaire ce samedi par la presse italienne face à une équipe joueuse, laissant des espaces.
Ghoulam, doucement mais sûrement
Il a effectué son grand retour le 28 octobre dernier face à Bologne (3-0) après 7 mois d’indisponibilité suite à une nouvelle rupture du ligament croisé. Faouzi Ghoulam, auparavant considéré comme l’un des meilleurs d’Europe à son poste, n’a pris part qu’à 48 rencontres depuis novembre 2017 et sa première grosse blessure au genou survenue face à Manchester City en Ligue des Champions (2-4). Concurrencé par Mario Rui et toujours pas revenu à son meilleur niveau, l’Algérien ne peut se contenter que de quelques minutes à l’image de son entrée face à la Lazio (86′).
Convoqué pour la dernière fois en sélection nationale le 5 septembre 2017, Ghoulam n’est pas pour autant blacklisté par l’actuel coach, Djamel Belmadi. « On a suivi Faouzi Ghoulam durant sa rééducation et il faisait partie de la liste élargie avant sa deuxième rupture des ligaments croisés. Il est revenu dans le groupe du Napoli, on va continuer à le suivre comme tous les autres » avait déclaré l’ancien driver d’Al Duhail en octobre dernier. Derrière le titulaire indiscutable, Ramy Bensebaini, la concurrence est rude et aucun joueur n’a encore réellement pris le dessus. La porte pourrait donc à nouveau s’ouvrir pour l’ancien Stéphanois, à condition d’accumuler du temps de jeu.