La demi-finale “aller” de la Coupe de la Confédération CAF entre l’USM Alger et le RS Berkane ne se tiendra pas. Les Marocains, qui voulaient -coûte que coûte- jouer avec un maillot non-conforme au règlement, ne se sont pas présentés sur la pelouse du 5 juillet 1962 (Alger). A partir de là, la décision sur le sort à réserver à cette demie dépendra de l’arbitre Abdelaziz Bouh.
En effet, le referee mauritanien devra tout relater. Depuis la réunion technique qui s’est déroulée la veille du match à l’heure du coup d’envoi. En tout cas, les Usmistes étaient prêts à croiser le fer avec leurs adversaires. Ils se sont présentés à 19h55 devant le public présent en nombre. Et il n’y avait ni le directeur du jeu (la loi ne l’oblige pas à rentrer sur le terrain dans ce cas) ni les joueurs du RSB.
Les dirigeants de l’USMA devront checker le compte rendu!
Désormais, c’est le rapport flash, envoyé dans la foulée depuis le vestiaire vers la base de données de la CAF, qui sera déterminant. La réunion technique sera décisive et influera directement sur le verdict de cette affaire. Il faut signaler que les Algériens ont tout fait pour que cette partie se déroule normalement. En effet, le litige sur l’équipement était réglé avec une tenue confectionnée par la partie Dz pour l’occasion.
Et elle était conforme (couleurs et sponsors ainsi que les badges de la compétition) au jeu avec lequel les Marocains allaient jouer. A ce propos, il est important que les dirigeants de l’Ittihad checkent le rapport du match pour s’assurer qu’il ne leur est pas défavorable. Une chose est sûre : à l’heure actuelle, personne ne sait sur quoi débouchera cet imbroglio politico-sportif. In fine, notons que la Fédération algérienne de football (FAF) a déjà saisi la CAF et le Tribunal Arbitral du sport (Lausanne) pour défendre l’intérêt du représentant algérien tenant du titre dans cette épreuve.