En s’imposant à Niamey face au Niger (0-4) pour le compte de la 4e journée de la campagne qualificative, l’EN a empoché trois précieux pas dans la course vers le Mondial 2022 au Qatar. En outre, elle a rassuré sur sa faculté à aller gagner à l’extérieur en officiel. La préoccupation à ce sujet s’accentuait. D’autant plus que les derniers adversaires qui ont posé des problèmes en « away » n’étaient pas vraiment des cadors.
Après trois nuls consécutifs en matchs officiels loin des bases, l’équipe nationale a retrouvé le chemin de la victoire. Ce résultat est venu rassurer les Algériens et soigner, un peu plus, le pourcentage de victoires de Belmadi, sélectionneur actuel.
Le ratio ahurissant de Belmadi
Ce dernier s’impose -naturellement- comme le sélectionneur le plus performant parmi ceux qui ont coaché les Verts à travers l’histoire. On parle tout de même d’un technicien qui a gagné 71.42% des rencontres qu’il a dirigées.
C’est simple : aucun autre sélectionneur ayant disputé plus de 10 matchs avec l’Algérie ne fait mieux. Même Vahid Halihodzic (30 matchs/60%) et Christian Gourcuff (21 matchs/61.90%) qui ont eu des longévités conséquentes avec une génération de footballeur à grand potentiel. Ainsi, le fait d’avoir empoché les trois unités à Niamey est important à bien des égards.
Effet psychologique
Cependant, l’impact de cette performance est conséquent sur le plan psychologique quand on sait que Riyad Mahrez & cie ont eu du mal à dominer le Zimbabwe (2-2) et la Zambie (3-3) chez eux. Sans oublier le fait que la victoire au Botswana (0-1) était difficile à se dessiner. Il a fallu un corner direct de Youcef Belaïli pour faire sauter le verrou.
Par ailleurs, ce qu’il faut savoir c’est que la disette de succès loin des bases a plus des raisons défensives qu’offensives. Concernant cet aspect, on peut mentionner que les Fennecs ne sont restés muets qu’à une seule reprise sous la houlette de Belmadi en 34 rencontres. La seule fois où ils n’ont pas trouvé la faille, ils se sont inclinés au Bénin (1-0). C’est d’ailleurs la seule ombre au tableau à ce jour d’un bilan quasi-immaculé.