Tout était obscur. Puis, il y a eu la lampe qui s’est allumée pour éclairer le chemin vers le Mondial pour l’équipe nationale. On ne va pas parler d’un coup de génie en termes de coaching. Car il n’y en a pas eu vraiment. Cependant, Vladimir Petkovic a évité la catastrophe de justesse. Les voyants sont passés du rouge au vert au terme des secondes 45 minutes jalonnées de stress. Salvateur.
Le Bosnien a eu chaud! Et c’est le moins qu’on puisse dire. Un deuxième revers en officiel aurait certainement fait germer les doutes sur sa capacité à emmener l’équipe nationale à la Coupe du Monde que co-abriteront les Etats-Unis, le Canada et le Mexique à l’été 2026. Déjà que la défaite à domicile (1-2) en réception de la Guinée jeudi écoulé avait du mal à passer chez certains supporters qui ont commencé à penser qu’il n’est peut-être pas l’homme de la situation.
Il a changé sans rien arranger
Ce lundi, par rapport au match précédent, le successeur de Djamel Belmadi a opéré des changements pour le coup d’envoi en changeant 50% de ses joueurs de champ. Son onze de départ n’a pas donné le rendement espéré. Le manque de cohésion était patent. Certes, on ne demande pas au coach que l’EN joue comme le grand FC Barcelone. Mais on n’avait pas l’impression qu’il y avait quelque chose en place tactiquement.
D’ailleurs, on peut même dire que l’indiscipline a prédominé par moments. Constatable avec Rayan Aït-Nouri qui partait un peu trop dans des raids solitaires en dribblant ou ce milieu de terrain Bennacer – Bentaleb – Aouar dans lequel on ne savait pas trop qui faisait quoi. Particulièrement en première période.
Ouf!
En seconde mi-temps, les Guerriers du Désert ont pu revenir dans une partie mal-entamée et éviter de sombrer. “J’ai parlé avec les joueurs à la fin du match et je les ai remerciés pour la victoire importante du match d’aujourd’hui”, a indiqué Petkovic après ce précieux succès.
Le chef de la barre technique sait intimement qu’un nouveau revers l’aurait sensiblement fragilisé. Heureusement, il y a eu ces trois unités arrivées à point nommé. Sur le contenu, il n’y a pas de quoi pavoiser. Après, pour ce qui est du résultat, qui avait tout d’inespéré, il y a de quoi être soulagé.