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Yasser Larouci, l’énigme et le souci

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Alors que Djamel Belmadi semble compter sur lui après avoir réussi à le convaincre de jouer pour l’équipe nationale d’Algérie, Yasser Larouci est en grande difficulté avec son club Sheffield United où il joue sous forme de prêt pour une saison. Et ce après avoir connu 4 titularisations de suite en début d’exercice. Cette situation peut préoccuper le sélectionneur national à l’approche de la CAN-2023 (13 janvier – 11 février). D’autant plus que les choix sur le côté gauche de la défense ne sont pas nombreux.

Depuis le rassemblement d’octobre, les apparitions de Larouci se résument à deux rencontres. Et elles étaient avec l’EN. Il y a eu une entrée en jeu, assez convaincante, contre l’Egypte (27 minutes) le 16 octobre écoulé, et une titularisation avec un match complet en réception de la Somalie le 16 du mois en cours.

Pour son premier test intégral avec les Fennecs, l’ancien pensionnaire de Liverpool semblait clairement accuser le coup sur le plan physique. Pourtant, les Somaliens sont loin d’être un gros morceau. Le manque de compétition en club a inévitablement plombé Larouci. Ce dernier avait du mal à prendre les repères tout en donnant l’impression de manquer de lucidité sur ses prises de balles sur un gazon de Baraki il est vrai désavantageux.

Pire que la situation de Hadjam

Cela était à craindre sachant qu’il n’avait fait aucune apparition avec Sheffield United, dernier de la Premier League, depuis la sortie chez Fulham le 07 octobre dernier disputant 24 minutes petites minutes. Depuis, il n’a tout simplement pas rejoué avec les Blades. En outre, le week-end dernier, il n’était même pas sur la feuille du match en réception de Bournemouth. C’était étrangement le cas pour son retour de la trêve internationale d’octobre. En effet, il n’était pas dans le groupe concerné par le match contre Manchester United à domicile.

La situation de celui qui est en prêt de l’ESTAC Troyes pour une saison peut inquiéter. Surtout après la blessure de Rayan Aït-Nouri, choix principal de Belmadi au poste. Larouci, qui est dans des standards pires que ceux de Jaouen Hadjam (qui grignote quelques minutes récemment) avec le FC Nantes,  pourrait devoir trouver un point de rebond dès cet hiver. Et ça ne peut pas intervenir avant la CAN-2023. Dès lors, sa posture sportive ne rassure pas le sélectionneur national.

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