Arrêté ce matin à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle (Paris) où il était en transit depuis les Etats-Unis, Youcef Belaïli a été relaxé. Et ce après l’intervention des représentants de l’Ambassade d’Algérie en France pour bénéficier d’une protection consulaire. En revanche, son frère, Farès, est toujours en garde-à-vue.
Les émissaires des autorités algériennes n’ont pas traîné pour éviter que l’affaire prennent d’autres proportions. Surtout en connaissance du contexte politique et les relations conflictuelles qu’entretiennent désormais la France et l’Algérie pour des affaires de prisonniers (Boualem Sansal et un journaliste français). Et cela a permis de raccourcir la garde-à-vue de Belaïli interpelé ce mercredi à l’aéroport Roissy Charles de Gaulles.
Le ton est monté dans l’avion entre Belaïli et le personnel de bord
Les policiers étaient montés chercher le Fennec depuis l’appareil dans lequel il avait embarqué en partance des Etats-Unis après avoir prolongé son séjour américain entamé avec son club, l’Espérance de Tunis, à l’occasion de la Coupe du Monde des clubs FIFA 2025.
Selon les premiers éléments de cette affaire, le ton serait monté entre le clan Belaïli (lui et son frère) et le personnel à bord de la compagnie Air France. Notamment après qu’une hôtesse de l’air avait “brusqué” son fils en lui demandant d’attacher sa ceinture. Voyant que les choses risquaient de déborder, le commandant de bord a tout simplement décidé d’appeler les autorités françaises pour venir régler le problème. Par la suite, les agents de l’ordre ont emmenés Belaïli et son frère Farès au poste de Police. Ce dernier a vu sa garde-à-vue se prolonger un moment après la libération du Vert.