Le nouveau président de la Fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, a estimé que la manne financière est d’importance capitale en cette période où la vie est très chère et où les prix ont augmenté d’une manière excessive.
Ainsi dès son élection à la succession du désormais ex-président de la Faf, Amara, Zefizef , a l’intention de rechercher de nouvelles ressources financières. Et pourtant il y a bien une branche de la Faf qui est chargé du sponsoring et de cette histoire d’aller trouver l’argent pour renflouer les caisses de la Faf, en dépit du fait que l’instance fédérale algérienne est bien riche. « La Fédération doit d’abord songer à diversifier ses sources de financement, pour disposer de plus de moyens à l’avenir, et pouvoir financer ainsi les autres projets qu’elle souhaite réaliser. », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « Mon plan marketing consiste à trouver des créateurs de richesses, et de les encourager à nous financer. »
Encore faut-il noter que Zefizef sait très bien de quoi il parle dans la mesure où il occupait le poste de Manager général de la sélection nationale de football, lui qui vient d’être élu avec 52 voix, contre 34 voix pour son unique concurrent à la présidence de la FAF, l’ancien international Abdelhakim Serrar, lors de l’Assemblée générale élective de l’instance, tenue jeudi à la salle des conférences du stade 5-Juillet (Alger). Au total, 98 membres ont assisté aux travaux de cette AGE, dont 91 avaient le droit de vote, mais finalement, seuls le vote de 86 d’entre eux a été pris en compte, car cinq bulletins ont été jugés nuls. Et là, il n’a pas raté l’occasion pour « rassembler » tout le monde autour d’un même objectif pour le développement du football national.
« Je suis un fédérateur, et j’ai besoin de l’aide de tous, pour pouvoir mener à bien cette mission. Aujourd’hui, le fair-play était total et l’éthique a été respectée. », s’est-il réjoui. Même le candidat malheureux, Abdelhakim Serrar, était heureux du fair-play et « en toute sportivité » il s’est empressé de féliciter Zefizef, juste après l’annoncé des résultats du vote. « Aujourd’hui, il n’y a pas eu de perdant. Au contraire, il n’y a eu que des gagnants. En tout cas, moi, je n’ai pas l’impression d’avoir perdu. C’est le football national tout entier qui a gagné, en ayant un nouveau président de la Fédération. », a ajouté le dirigeant sétifien. Il est utile de rappeler que Zefizef succède à Charaf-Eddine Amara, qui avait annoncé sa démission le 31 mars dernier, deux jours après l’élimination de l’équipe nationale en match barrage de la Coupe du monde 2022 au Qatar (21novembre – 18 décembre), au terme de sa double confrontation face au Cameroun (aller : 1-0, retour : 1-2, a.p).
« Le vote s’est déroulé dans une totale transparence et personnellement, je suis heureux que tout ce soit aussi bien passé. Un gros travail attend le nouveau bureau. Il faut les aider, pour le bien de notre football. Je ne veux pas trop revenir sur mon passage à la FAF. Je préfère garder en mémoire uniquement les points positifs. », a indiqué Charaf-Eddine Amara après la fin de l’AGE. Interrogé sur un éventuel retour au CR Belouizdad, le Club de Ligue 1 qu’il dirigeait avant de présider la FAF, Amara a répondu par la négative « Non, je n’ai pas l’intention de revenir à la présidence du CRB. Et puis, ce club dispose déjà de son équipe dirigeante. », a-t-il conclu.