Sur le papier, pour l’Équipe nationale, le match contre le Djibouti, prévu le 12 du mois (14h) au Caire (Égypte), devrait être une formalité. Cette rencontre, comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, cache un autre enjeu que les trois points pour consolider la première place du groupe “A”.
En effet, quatre Verts sont menacés de rater la dernière sortie face au Burkina Faso le 16 novembre prochain. Un duel qui pourrait être décisif. Pour la réception des Étalons, le sélectionneur Djamel Belmadi aura besoin de son effectif au grand complet. Par conséquent, le quatuor en question ne devra pas prendre de carton.
Youcef Atal, Ramiz Zerrouki, Ramy Bensebaïni et Djamel Benlamri sont tous sous la menace de suspension pour cumul d’avertissements. Les quatre évoluent dans des zones défensives. Ce qui augmente le risque d’être averti par le referee. C’est pourquoi il faudra gérer l’aspect agressivité et le timing des interventions. Le tout, sans oublier d’éventuels sauts d’humeur ou contestations qui pourraient inciter l’arbitre à dégainer.
Jouer sous la contrainte
Quand on connaît le tempérament de Bensebaïni et Benlamri et l’envie de se projeter d’Atal, ce risque devient considérable. En outre, on pourrait penser que Belmadi va faire tourner et ménager ces éléments. C’est mal connaître le sélectionneur qui n’est pas vraiment adepte du turn-over. Cela peut se voir dans son management des matchs amicaux où il ne remanie pas largement son onze.
À partir de là, Zerrouki pourrait devoir jouer avec le frein à main dans sa position de sentinelle. Le fait rassurant est que les vagues offensives djiboutiennes ne risquent pas de revenir incessamment. Toutefois, on n’est jamais à l’abri d’un contre que le sociétaire de Twente FC (Eredivisie) voudra peut-être interrompre ou l’envie de rattraper une mauvaise transmission.
Faire tourner ou ménager : le dilemme de Belmadi
Est-ce que le driver de l’EN optera, exceptionnellement, pour le ”risque zéro” en ménageant les avertis ? Cela reste plausible. Et ça ne sera pas sous-estimer l’adversaire tant le banc de l’Algérie renferme des recours qui peuvent remplir la tâche. On pense aux Zeffane, Bedrane, Touba, Boudaoui, Zorgane et Belkebla.
La sortie au Stade internationale du Caire, où les Requins de la Mer Rouge ont décidé de recevoir les Fennecs, requiert le sérieux et la concentration. Après, le succès 8-0 à l’aller au stade Mustapha Tchaker, on peut penser qu’il y aura un nouveau carton au niveau du score. Cela nous réjouirait mais pas ce qui pourrait sortir de la poche du Béninois Houngnandande Djindo Louis qui sera directeur du jeu.
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