Pour affronter la Sierra Leone, Djamel Belmadi a mis en place un onze inédit. La composition de départ était surprenante. Elle semblait un peu (trop) offensive. Et cela a porté préjudice sur les transitions défensives. Notamment dans le milieu de terrain qui semblait dégarni par moments. Son obstination pour ses choix n’a pas été récompensée.
En l’absence de Ramiz Zerrouki (forfait) et Ismaël Bennacer (suspendu), Djamel Belmadi se devait de trouver un milieu de terrain homogène pour garder l’équilibre du bloc. Il a donc décidé de débuter avec la triplette inédite Belkebla – Brahimi – Feghouli. Un choix peu judicieux.
Bendebka aurait dû rentrer plus tôt
Le dernier nommé revenait de blessure et a semblé manquer de rythme alors que Brahimi n’a pas pu s’acquitter parfaitement de son rôle défensif dans le repli. Pour Belkebla, il s’est souvent retrouvé seul face à deux joueurs en plus d’avoir montré des difficultés à faire les tâches de sentinelle quand c’était nécessaire. Dès lors, les déséquilibre était patent presque sur chaque transition offensive adverse tout comme pour le manque de duel gagnés sur les seconds ballons.
Malgré cela, le driver de l’EN n’a pas procédé à des changements à la pause. Certes, El-Khadra a retrouvé un peu de couleurs en seconde période. Mais ceux qui ont regardé le match peuvent constater que les substitutions étaient tardives quand on voit ce que Bendebka a pu apporter après son entrée en jeu. Cela confirme, quelque part, que les choix initiaux n’étaient pas les plus appropriés.
Vivement les retours de Bennacer et Zerrouki
Malgré cela, Belmadi n’a pas daigné procéder à des substitutions. Il y avait une sorte d’obstination qui frôle l’entêtement. Le coach Dz a insisté sur ses idées de départ sans que cela donne le résultat escompté. D’autant plus qu’on na pas ressenti la force d’attaque que la composante était censée conférer. On ne va pas lui reprocher l’équipe avec laquelle il a lancé la campagne.
En revanche, on peut penser que la tendance à ne pas admettre certaines erreurs et les corriger à la première opportunité lui ait porté préjudice à lui et à la sélection. Pour anticiper tout cela, l’architecte du sacre continental de 2019 en Égypte a indiqué, en conférence d’après-match, que « c’est facile après un match de se dire on aurait pu opter pour d’autres joueurs ou d’autres options tactiques. Mais c’est plus compliqué que ça ». Vrai mais…
En tout cas, ce qui est sûr c’est que les retours de Bennacer et Zerrouki ne peuvent que le soulager pour les deux prochaines sorties qui deviennent vitales. D’abord, il y aura le second test face à la Guinée équatoriale le 16 janvier. Ensuite, ça sera le choc face à la Côte d’Ivoire 4 jours plus tard. L’erreur et l’expérimentation ne sont plus permises.